Avoir la position ? Cela reste relatif….
Publié : Vendredi 16 Mai 2008 17:39
Voilà je me lance dans l’écriture d’un article. Laissez moi vous rassurez tout de suite, je ne compte rien apprendre à personne. Je partage juste une réflexion que j’ai eu sur l’importance relative de la position et pourquoi pas lancer une discussion intéressante sur le sujet.
On a pour habitude de dire que parler en dernier au poker est un avantage décisif quelque soit la situation. Combien de fois entend-on à tort et à travers « je paye parce que je suis au bouton !» ?
Il me semble que parler en dernier est effectivement un avantage mais uniquement lorsque les tapis en jeu sont relativement profonds (M>30). Dès que l’on franchi le cap du M=20 cela devient beaucoup moins évident. Or, lors de nos SnG habituels c’est le cas pendant la majorité du temps de la partie.
J’illustre mon propos par un exemple :
9 joueurs à la table, tapis de départ 300, blinds 5-10
UTG+4 (tapis = 350) relance à 40 et le bouton (tapis=300) paye avec 88, les blinds foldent.
Flop : 7-2-J
UTG +4 mise 90 dans le pot qui fait 130.
Que doit faire le bouton ?
On voit qu’ici qu’un coup anodin (relance à 40 avec des tapis de 300) peut très rapidement créer une situation où celui qui paye avec la position se retrouve à devoir prendre une décision impliquant son tapis.
On voit ici qu’en misant seulement 130 (40+90) le joueur UTG +4 oblige le bouton à prendre une décision impliquant son tapis alors que celui-ci peut encore se permettre de folder et de jouer avec 220 jetons restants.
Imaginons le même coup mais cette fois c’est la grosse blind qui paye avec 88. Le pot fait alors 90.
Flop 7-2-J
La grosse blind mise 80 et cette fois c’est le relanceur initial qui se trouve dans une situation difficile alors que la grosse blind peut encore se permettre de folder face à un éventuel reraise.
Grâce à cet exemple on constate donc que la position est un concept à relativiser. Lorsque les stacks sont équivalents et proches d’un M de 20, il semble beaucoup plus profitable de payer « hors position » de manière à parler en premier après le flop et placer son adversaire dans une situation impliquant la totalité de son tapis.
NB : il est évident qu’une piste de réflexion est de se dire qu’à ce stade de la partie il ne faut plus payer avec les middle paires mais plutôt boiter ou folder. Ceci constitue un autre débat et finalement la main de payeur n’est pas très importante dans ce cas précis.
On a pour habitude de dire que parler en dernier au poker est un avantage décisif quelque soit la situation. Combien de fois entend-on à tort et à travers « je paye parce que je suis au bouton !» ?
Il me semble que parler en dernier est effectivement un avantage mais uniquement lorsque les tapis en jeu sont relativement profonds (M>30). Dès que l’on franchi le cap du M=20 cela devient beaucoup moins évident. Or, lors de nos SnG habituels c’est le cas pendant la majorité du temps de la partie.
J’illustre mon propos par un exemple :
9 joueurs à la table, tapis de départ 300, blinds 5-10
UTG+4 (tapis = 350) relance à 40 et le bouton (tapis=300) paye avec 88, les blinds foldent.
Flop : 7-2-J
UTG +4 mise 90 dans le pot qui fait 130.
Que doit faire le bouton ?
On voit qu’ici qu’un coup anodin (relance à 40 avec des tapis de 300) peut très rapidement créer une situation où celui qui paye avec la position se retrouve à devoir prendre une décision impliquant son tapis.
On voit ici qu’en misant seulement 130 (40+90) le joueur UTG +4 oblige le bouton à prendre une décision impliquant son tapis alors que celui-ci peut encore se permettre de folder et de jouer avec 220 jetons restants.
Imaginons le même coup mais cette fois c’est la grosse blind qui paye avec 88. Le pot fait alors 90.
Flop 7-2-J
La grosse blind mise 80 et cette fois c’est le relanceur initial qui se trouve dans une situation difficile alors que la grosse blind peut encore se permettre de folder face à un éventuel reraise.
Grâce à cet exemple on constate donc que la position est un concept à relativiser. Lorsque les stacks sont équivalents et proches d’un M de 20, il semble beaucoup plus profitable de payer « hors position » de manière à parler en premier après le flop et placer son adversaire dans une situation impliquant la totalité de son tapis.
NB : il est évident qu’une piste de réflexion est de se dire qu’à ce stade de la partie il ne faut plus payer avec les middle paires mais plutôt boiter ou folder. Ceci constitue un autre débat et finalement la main de payeur n’est pas très importante dans ce cas précis.