Thomas a écrit :Pour revenir au sujet initial, le problème n'est pas à mon avis au niveau d'une augmentation des prix mais bien d'une "non-évolution" du pouvoir d'achat en France contrairement à de nombreux pays occidentaux.
Il est clair à mon avis que nous les français vivons très largement au dessus de nos moyens avec des dépenses de santé énormissimes ainsi que des charges sociales et impôts en tout genre très conséquents.
Le problème vient à mon avis essentiellement de l'importance des charges sur nos salaires et/ou revenus. Alors que le travail en France coûte extrêmement cher, les revenus et salaires nets sont faibles. C'est ainsi que je suis pour une libéralisation du travail et la fin des monopoles d'état de sécu et de charges sociales en tout genre. Et plutôt que d'individualisme je préfère parler de responsabilisation de l'individu dans un système plus libéral.
Quid des faibles, des vieux, de ceux qui ne travaillent plus, et de ceux qui nécessitent des soins ?
Une mutuelle privée n'en veut pas de ceux là, ou alors faudra qu'ils taxent un max (un peu comme pour les emprunts immobiliers). Donc pas de mutuelle équivaut alors à pas de soins pour eux dans un tel système.
C'est exactement ce qui se passe aux états-unis qui n'hésite pas à refuser un malade grave à la porte de l'hopital parce qu'il n'a pas de mutuelle "correcte". Je te conseille de visionner "Sicko" de M. Moore pour t'en donner une idée...
Alors on en fait quoi ce ces gens là, ces fameux "assistés" qui coûtent chers aux honnêtes gens qui travaillent ? On les ignore ? En espèrant les voir disparaitre vite et sans trop faire de vague ?
Comment fait-on pour les responsabiliser ceux là ?
Moi je dis vive le système social français ! C'est grâce à cette entraide que nous ne voyons pas (pour le moment) de telles inepties se produire chez nous...
Personne n'est à l'abri d'une telle "chute" sociale... Tout va bien et un beau jour, un pépin qui survient sous la forme d'un examen médical banal.
Et on apprend alors ce que génétique veut dire.
On multiplie les (longs et lourds) séjours hospitaliers, on finit par perdre son job et il faut pourtant continuer à faire vivre sa famille.
Comment faire dans un système tel que tu le décris Thomas ?
On dit "tant pis"... "pas de bol"... et on ferme les yeux ?
La solidarité, la fraternité, elle vole en éclat dans un système ultra libéral.
Seuls les plus forts, les bien lotis, les bien nés, et ceux qui ne "déchattent" pas trop s'en sortent...
Un système ultra libéral, c'est pour moi l'anti-thèse de la solidarité.
Pierrot en mode parasite sociétal