Film : Cinéma Paradiso
Publié : Lundi 11 Février 2008 19:43
CINEMA PARADISO
Le cinéma italien est l'un des meilleurs au monde et ce film le prouve. Présenté à Cannes, il avait obtenu un succès critique et dans les salles, le tout pour admirer le ravissant petit Salvatore dans le rôle qui donnait la réplique au très grand Philippe Noiret, tout en nuance. Beaucoup d'émotion au programme et une réflexion sur le cinéma en général, sur ses salles dans les petites villes, les petits villages , aujourd'hui disparues. A revoir !
Date de sortie : 20 Septembre 1989
Réalisé par Giuseppe Tornatore
Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Isa Danieli
Film italien, français.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 3min.
Année de production : 1988
Synopsis
Rome dans les années 1980. Un cinéaste célèbre apprend la mort de son vieil ami, Alfredo, et se souvient... Il se revoit, en Sicile, enfant, surnommé Toto, partageant son temps libre entre l’église où il était enfant de choeur, et la cabine de projection du cinéma paroissial où régnait Alfredo, qui profitait de ses visites pour lui expliquer la vie. Hymne au septième art, Cinéma Paradiso est un merveilleux témoignage, empreint de nostalgie, sur la place du cinéma, unique distraction, dans un petit village de Sicile de l’immédiat après-guerre. Philippe Noiret, comme toujours excellent, interprète avec bonheur ce pittoresque projectionniste qui se prend d’amitié pour le jeune Toto et devient son ami, son complice, son mentor. Dans une mise en scène brillante, Giuseppe Tornatore allie humour et intensité dramatique, réalisant un film émouvant et profondément humain.
Casting
Réalisation
Réalisateur Giuseppe Tornatore
Acteurs
Alfredo Philippe Noiret
Salvatore (adulte) Jacques Perrin
Anna Isa Danieli
Salvatore (enfant) Salvatore Cascio
Salvatore (adolescent) Marco Leonardi
Elena (adolescente) Agnese Nano
Maria jeune Antonella Attili
Spaccafico Enzo Cannavale
Usher Leo Gullotta
Maria vieille Pupella Maggio
Père Adelfio Leopoldo Trieste
forgeron Tano Cimarosa
l'idiot du village Nicola di Pinto
Lia Roberta Lena
le père de Peppino Nino Terzo
Elena adulte (dans le Director's cut) Brigitte Fossey
Nellina Lagana
Turi Giuffrida
Mariella Lo Giudice
Giorgio Libassi
Beatrice Palme
Ignazio Pappalardo
Angela Leontini
Mimmo Mignemi
Margherita Mignemi
Giuseppe Pellegrino
Turi Killer
Angelo Tosto
Concetta Borpagano
Franco Catalano
Production
Producteur Franco Cristaldi / Giovanna Romagnoli
Producteur délégué Gabriella Carosio
Scénario
Scénariste Giuseppe Tornatore
Sur une idée de Giuseppe Tornatore
Collaboration au scénario Vanna Paoli
Equipe technique
Directeur de la photographie Blasco Guirato
Compositeur Ennio Morricone / Andrea Morricone / Monteur Mario Morra
Chef décorateur Andrea Crisanti
Créatrice de costumes Beatrice Bordone
Récompenses
1989 : Prix du jury au Festival de Cannes pour Giuseppe Tornatore
1989 : David di Donatello de la meilleure musique pour Ennio Morricone
1989 : Prix du cinéma européen :
du meilleur acteur pour Philippe Noiret
Prix spécial du jury pour Giuseppe Tornatore
1990 : Oscar du meilleur film de langue étrangère
1990 : César de la meilleure affiche pour Jouineau-Bourdugue et Gilles Jouin
1990 : Golden Globe du meilleur film de langue étrangère
1990 : Critics' Circle Film Award :
Prix de l'acteur de l'année pour Philippe Noiret
Prix du film de l'année en langue étrangère
1990 : Meilleur film au Festival international du film de Cleveland
1990 : Meilleur film de langue étrangère au Mainichi Film Concours
1990 : Prix spécial du meilleur jeune acteur de moins de neuf ans dans un film étranger aux Young Artist Awards pour Salvatore Cascio
1991 : BAFTA Film Award :
du meilleur acteur pour Philippe Noiret
du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Salvatore Cascio
du meilleur film non anglophone pour Giuseppe Tornatore et Franco Cristaldi
de la meilleure bande sonore originale pour Ennio Morricone et Andrea Morricone
du meilleur scénario original pour Giuseppe Tornatore
1991 : Robert du meilleur film étranger aux Robert Awards pour Giuseppe Tornatore
Autour du film
La première « mouture » du film était une version de 170 minutes (2 h 50). En raison d'une classification défavorable, pour « sexualité », par la censure, Giuseppe Tornatore l'abrégea et la première version qui sortit en salle, en Italie, eut une durée de 155 minutes (2 h 35). En raison du manque de fréquentation dans son pays d'origine, la durée du film fut réduite à 123 minutes (2 h 03) pour la distribution internationale. En 2002, la version dite « director's cut » de 170 minutes fut diffusée (elle est connue aux États-Unis sous le titre Cinema Paradiso: The New Version).
La séquence où Salvatore adolescent biffe les jours du calendrier de l'année 1954 est sujette à controverses quant aux anachronismes et aux anomalies factuelles :
*Lors de la séquence de l'examen à l'école, Toto enfant est gaucher. Dans cette scène du calendrier, on le voit biffer les jours du calendrier de la main droite !
*Le calendrier présenté dans cette scène est erroné. Les images nous montrent un vendredi 1er avril alors qu'en réalité, ce jour est un jeudi.
*Cette scène, « estampillée » 1954 par l'année du calendrier, est précédée dans le film par des séquences du film Et Dieu... créa la femme qui, en réalité, date de 1956.
Philippe Noiret
Biographie de Philippe Noiret
Acteur français
[Cinéma (acteur)]
Né à Lille le 01 octobre 1930
Décédé à Paris le 23 novembre 2006
« Le jour de mon mariage, j'avais l'air d'un grand homosexuel suédois... »
Philippe Noiret
Après avoir approfondi plusieurs fois les cours de terminale, Philippe Noiret renonce à son baccalauréat pour prendre des cours de théâtre. Il intègre en 1953 la troupe du TNP, joue pendant sept ans sous la houlette de Jean Vilar, fréquente Gérard Philipe et épouse Monique Chaumette. Quarante rôles et des centaines de représentations plus tard, il apparaît pour la première fois au cinéma dans 'La Pointe courte' d'Agnès Varda en 1956, et réitère l'expérience à la demande de Louis Malle, qui le dirige dans 'Zazie dans le métro'. Il doit se contenter de quelques seconds rôles avant de percer à nouveau dans 'La Vie de château' de Jean-Paul Rappeneau en 1966. C'est dans 'Alexandre le Bienheureux' d'Yves Robert qu'il crève véritablement l'écran, grâce à une interprétation magistrale de son personnage de paysan rêveur et bucolique. C'en est fini du théâtre, Noiret choisit définitivement le cinéma : 'La Vieille fille' (1971), 'La Grande bouffe' (1973), une bonne poignée de films de Bertrand Tavernier, d'Yves Boisset ou de Philippe de Broca sont autant d'occasions de le retrouver en Monsieur Tout-le-monde, salaud au coeur tendre ou bourgeois suspect. Ingrédient indispensable des comédies françaises dans les années 80 et 90, on le retrouve dans les trois 'Ripoux' de Claude Zidi. Les années suivantes sont plus théâtrales que cinématographiques, avec 'Les Côtelettes' de Bertrand Blier qui lui donnent l'opportunité de remonter sur les planches. Suite à un cancer foudroyant, Philippe Noiret tire sa révérence en 2006.
Giuseppe Tornatore
Réalisateur, scénariste, producteur et monteur italien
[Cinéma (réalisation)]
Né à Bagheria le 27 mai 1956
Biographie de Giuseppe Tornatore
Se découvrant très tôt une passion pour le jeu et la réalisation, Giuseppe Tornatore débute à seulement seize ans en mettant en scène des pièces de théâtre signées Luigi Pirandello et Eduardo De Filippo. Suite à la réalisation d'un documentaire sur les minorités ethniques en Sicile, il coopère avec la Rai pour un autre documentaire ainsi que pour des programmes télévisés. En 1984, il débute au cinéma en tant que réalisateur de deuxième équipe pour le film 'Cento giorni a Palermo' de Giuseppe Ferrara avant de signer son premier film, dédié à l'univers de la mafia napolitaine, intitulé 'Il Camorrista' (1985), qui reçoit un bon accueil critique. Sa rencontre avec le producteur Franco Cristaldi le porte à réaliser l'oeuvre que beaucoup considèrent comme son chef-d' oeuvre, 'Cinema Paradiso'. Le film obtient un succès retentissant dans le monde entier (Grand Prix du jury à Cannes en 1989 et oscar du meilleur film étranger en 1990) et offre à son réalisateur une notoriété internationale. Dans les années 1990, Giuseppe Tornatore a fait tourner Marcello Mastroianni dans 'Ils vont tous bien', Roman Polanski et Gérard Depardieu dans 'Une pure formalité', Sergio Castellitto dans 'Marchands de rêves' et l'acteur anglais Tim Roth dans 'La Légende du pianiste sur l'océan'. En 2000, c'est au tour de Monica Bellucci d'être la tête d'affiche de la romance 'Malena', chronique nostalgique qui annonce un retour à un cinéma plus rétro.
Jacques Perrin
Acteur, réalisateur et scénariste français
[Cinéma (réalisation)]
Né à Paris le 13 juillet 1941
Biographie de Jacques Perrin
Baignant dans le milieu du théâtre depuis sa plus tendre enfance puisqu'il est le fils d'un régisseur à la Comédie-Française et d'une comédienne, Jacques Perrin entre au Conservatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches. Il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960). Il enchaîne ensuite des rôles variés dans des films de Costa-Gavras, Schoendoerffer. Il est également connu pour ses intérprétations dans les films de Jacques Demy : Les demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. Il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films, qui finance des films comme Z de Constantin Costa-Gavras (1968) ou Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer (1977). Il continue de jouer, en obtenant de beaux succès comme Cinéma Paradiso (1989) mais c'est vers la production qu'il dirige ses forces : il produit ainsi de jolis succès tels que Microcosmos, le peuple de l'herbe (1995) qui lui vaut le César du Meilleur producteur, Himalaya, l'enfance d'un chef (1999) ou Le Peuple migrateur (2001), où il participe également à la réalisation.
La bande son
Auteur : Ennio Morricone
Sources :wikipedia, allociné, cinémovie, premiere...
Le cinéma italien est l'un des meilleurs au monde et ce film le prouve. Présenté à Cannes, il avait obtenu un succès critique et dans les salles, le tout pour admirer le ravissant petit Salvatore dans le rôle qui donnait la réplique au très grand Philippe Noiret, tout en nuance. Beaucoup d'émotion au programme et une réflexion sur le cinéma en général, sur ses salles dans les petites villes, les petits villages , aujourd'hui disparues. A revoir !
Date de sortie : 20 Septembre 1989
Réalisé par Giuseppe Tornatore
Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Isa Danieli
Film italien, français.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 3min.
Année de production : 1988
Synopsis
Rome dans les années 1980. Un cinéaste célèbre apprend la mort de son vieil ami, Alfredo, et se souvient... Il se revoit, en Sicile, enfant, surnommé Toto, partageant son temps libre entre l’église où il était enfant de choeur, et la cabine de projection du cinéma paroissial où régnait Alfredo, qui profitait de ses visites pour lui expliquer la vie. Hymne au septième art, Cinéma Paradiso est un merveilleux témoignage, empreint de nostalgie, sur la place du cinéma, unique distraction, dans un petit village de Sicile de l’immédiat après-guerre. Philippe Noiret, comme toujours excellent, interprète avec bonheur ce pittoresque projectionniste qui se prend d’amitié pour le jeune Toto et devient son ami, son complice, son mentor. Dans une mise en scène brillante, Giuseppe Tornatore allie humour et intensité dramatique, réalisant un film émouvant et profondément humain.
Casting
Réalisation
Réalisateur Giuseppe Tornatore
Acteurs
Alfredo Philippe Noiret
Salvatore (adulte) Jacques Perrin
Anna Isa Danieli
Salvatore (enfant) Salvatore Cascio
Salvatore (adolescent) Marco Leonardi
Elena (adolescente) Agnese Nano
Maria jeune Antonella Attili
Spaccafico Enzo Cannavale
Usher Leo Gullotta
Maria vieille Pupella Maggio
Père Adelfio Leopoldo Trieste
forgeron Tano Cimarosa
l'idiot du village Nicola di Pinto
Lia Roberta Lena
le père de Peppino Nino Terzo
Elena adulte (dans le Director's cut) Brigitte Fossey
Nellina Lagana
Turi Giuffrida
Mariella Lo Giudice
Giorgio Libassi
Beatrice Palme
Ignazio Pappalardo
Angela Leontini
Mimmo Mignemi
Margherita Mignemi
Giuseppe Pellegrino
Turi Killer
Angelo Tosto
Concetta Borpagano
Franco Catalano
Production
Producteur Franco Cristaldi / Giovanna Romagnoli
Producteur délégué Gabriella Carosio
Scénario
Scénariste Giuseppe Tornatore
Sur une idée de Giuseppe Tornatore
Collaboration au scénario Vanna Paoli
Equipe technique
Directeur de la photographie Blasco Guirato
Compositeur Ennio Morricone / Andrea Morricone / Monteur Mario Morra
Chef décorateur Andrea Crisanti
Créatrice de costumes Beatrice Bordone
Récompenses
1989 : Prix du jury au Festival de Cannes pour Giuseppe Tornatore
1989 : David di Donatello de la meilleure musique pour Ennio Morricone
1989 : Prix du cinéma européen :
du meilleur acteur pour Philippe Noiret
Prix spécial du jury pour Giuseppe Tornatore
1990 : Oscar du meilleur film de langue étrangère
1990 : César de la meilleure affiche pour Jouineau-Bourdugue et Gilles Jouin
1990 : Golden Globe du meilleur film de langue étrangère
1990 : Critics' Circle Film Award :
Prix de l'acteur de l'année pour Philippe Noiret
Prix du film de l'année en langue étrangère
1990 : Meilleur film au Festival international du film de Cleveland
1990 : Meilleur film de langue étrangère au Mainichi Film Concours
1990 : Prix spécial du meilleur jeune acteur de moins de neuf ans dans un film étranger aux Young Artist Awards pour Salvatore Cascio
1991 : BAFTA Film Award :
du meilleur acteur pour Philippe Noiret
du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Salvatore Cascio
du meilleur film non anglophone pour Giuseppe Tornatore et Franco Cristaldi
de la meilleure bande sonore originale pour Ennio Morricone et Andrea Morricone
du meilleur scénario original pour Giuseppe Tornatore
1991 : Robert du meilleur film étranger aux Robert Awards pour Giuseppe Tornatore
Autour du film
La première « mouture » du film était une version de 170 minutes (2 h 50). En raison d'une classification défavorable, pour « sexualité », par la censure, Giuseppe Tornatore l'abrégea et la première version qui sortit en salle, en Italie, eut une durée de 155 minutes (2 h 35). En raison du manque de fréquentation dans son pays d'origine, la durée du film fut réduite à 123 minutes (2 h 03) pour la distribution internationale. En 2002, la version dite « director's cut » de 170 minutes fut diffusée (elle est connue aux États-Unis sous le titre Cinema Paradiso: The New Version).
La séquence où Salvatore adolescent biffe les jours du calendrier de l'année 1954 est sujette à controverses quant aux anachronismes et aux anomalies factuelles :
*Lors de la séquence de l'examen à l'école, Toto enfant est gaucher. Dans cette scène du calendrier, on le voit biffer les jours du calendrier de la main droite !
*Le calendrier présenté dans cette scène est erroné. Les images nous montrent un vendredi 1er avril alors qu'en réalité, ce jour est un jeudi.
*Cette scène, « estampillée » 1954 par l'année du calendrier, est précédée dans le film par des séquences du film Et Dieu... créa la femme qui, en réalité, date de 1956.
Philippe Noiret
Biographie de Philippe Noiret
Acteur français
[Cinéma (acteur)]
Né à Lille le 01 octobre 1930
Décédé à Paris le 23 novembre 2006
« Le jour de mon mariage, j'avais l'air d'un grand homosexuel suédois... »
Philippe Noiret
Après avoir approfondi plusieurs fois les cours de terminale, Philippe Noiret renonce à son baccalauréat pour prendre des cours de théâtre. Il intègre en 1953 la troupe du TNP, joue pendant sept ans sous la houlette de Jean Vilar, fréquente Gérard Philipe et épouse Monique Chaumette. Quarante rôles et des centaines de représentations plus tard, il apparaît pour la première fois au cinéma dans 'La Pointe courte' d'Agnès Varda en 1956, et réitère l'expérience à la demande de Louis Malle, qui le dirige dans 'Zazie dans le métro'. Il doit se contenter de quelques seconds rôles avant de percer à nouveau dans 'La Vie de château' de Jean-Paul Rappeneau en 1966. C'est dans 'Alexandre le Bienheureux' d'Yves Robert qu'il crève véritablement l'écran, grâce à une interprétation magistrale de son personnage de paysan rêveur et bucolique. C'en est fini du théâtre, Noiret choisit définitivement le cinéma : 'La Vieille fille' (1971), 'La Grande bouffe' (1973), une bonne poignée de films de Bertrand Tavernier, d'Yves Boisset ou de Philippe de Broca sont autant d'occasions de le retrouver en Monsieur Tout-le-monde, salaud au coeur tendre ou bourgeois suspect. Ingrédient indispensable des comédies françaises dans les années 80 et 90, on le retrouve dans les trois 'Ripoux' de Claude Zidi. Les années suivantes sont plus théâtrales que cinématographiques, avec 'Les Côtelettes' de Bertrand Blier qui lui donnent l'opportunité de remonter sur les planches. Suite à un cancer foudroyant, Philippe Noiret tire sa révérence en 2006.
Giuseppe Tornatore
Réalisateur, scénariste, producteur et monteur italien
[Cinéma (réalisation)]
Né à Bagheria le 27 mai 1956
Biographie de Giuseppe Tornatore
Se découvrant très tôt une passion pour le jeu et la réalisation, Giuseppe Tornatore débute à seulement seize ans en mettant en scène des pièces de théâtre signées Luigi Pirandello et Eduardo De Filippo. Suite à la réalisation d'un documentaire sur les minorités ethniques en Sicile, il coopère avec la Rai pour un autre documentaire ainsi que pour des programmes télévisés. En 1984, il débute au cinéma en tant que réalisateur de deuxième équipe pour le film 'Cento giorni a Palermo' de Giuseppe Ferrara avant de signer son premier film, dédié à l'univers de la mafia napolitaine, intitulé 'Il Camorrista' (1985), qui reçoit un bon accueil critique. Sa rencontre avec le producteur Franco Cristaldi le porte à réaliser l'oeuvre que beaucoup considèrent comme son chef-d' oeuvre, 'Cinema Paradiso'. Le film obtient un succès retentissant dans le monde entier (Grand Prix du jury à Cannes en 1989 et oscar du meilleur film étranger en 1990) et offre à son réalisateur une notoriété internationale. Dans les années 1990, Giuseppe Tornatore a fait tourner Marcello Mastroianni dans 'Ils vont tous bien', Roman Polanski et Gérard Depardieu dans 'Une pure formalité', Sergio Castellitto dans 'Marchands de rêves' et l'acteur anglais Tim Roth dans 'La Légende du pianiste sur l'océan'. En 2000, c'est au tour de Monica Bellucci d'être la tête d'affiche de la romance 'Malena', chronique nostalgique qui annonce un retour à un cinéma plus rétro.
Jacques Perrin
Acteur, réalisateur et scénariste français
[Cinéma (réalisation)]
Né à Paris le 13 juillet 1941
Biographie de Jacques Perrin
Baignant dans le milieu du théâtre depuis sa plus tendre enfance puisqu'il est le fils d'un régisseur à la Comédie-Française et d'une comédienne, Jacques Perrin entre au Conservatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches. Il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960). Il enchaîne ensuite des rôles variés dans des films de Costa-Gavras, Schoendoerffer. Il est également connu pour ses intérprétations dans les films de Jacques Demy : Les demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. Il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films, qui finance des films comme Z de Constantin Costa-Gavras (1968) ou Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer (1977). Il continue de jouer, en obtenant de beaux succès comme Cinéma Paradiso (1989) mais c'est vers la production qu'il dirige ses forces : il produit ainsi de jolis succès tels que Microcosmos, le peuple de l'herbe (1995) qui lui vaut le César du Meilleur producteur, Himalaya, l'enfance d'un chef (1999) ou Le Peuple migrateur (2001), où il participe également à la réalisation.
La bande son
Auteur : Ennio Morricone
Sources :wikipedia, allociné, cinémovie, premiere...