joueur de legende : Stu Ungar
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joueur de legende : Stu Ungar
on va commencer ici une serie de post sur les tres grands noms du poker
Les légendes du poker:
Stu Ungar
le lien : http://www.pokermagazin.eu/fr/category. ... icleID=193
Par Jacob Hansen
Il était l’enfant prodige du monde du poker.
Sa mémoire visuelle l’a rendu indésirable dans les casinos.
Il était le meilleur joueur de Gin Rummy au monde. Il était un joueur de black jack mythique et il a remporté le championnat du monde de poker trois fois.
Sa dépendance aux jeux et aux drogues a eu raison de lui.
Stu Ungar est décédé à l’âge de 45 ans.
Une fois de temps en temps, un talent exceptionnel se révèle chez un individu, ce qui fait qu’il se démarque du commun des mortels.
Le monde du sport est rempli de telles personnes. Pensez simplement à Michael Jordan, à Tiger Woods ou à Roger Federer. Ces trois sportifs ont su combiner parfaitement talent, intelligence et comportement approprié.
Néanmoins, on trouve aussi des exemples de sportifs admirés, qui n’ont tout simplement pas su gérer leur quotidien. Songez à Diego Maradona ou à Mike Tyson.
Le monde du poker a aussi eu son enfant prodige. Son nom était Stu Ungar.
Un joueur de cartes exceptionnel, qui dépensait des sommes impressionnantes.
Un champion du monde et un drogué incurable, qui ne savait pas mener une vie appropriée, et qui s’est éteint trop tôt dans un motel sordide de Las Vegas.
Stu Ungar a incarné le dicton américain "vivre vite, mourir jeune". Il n’a jamais eu de boulot normal dans sa vie, il était millionnaire un jour puis faisait faillite le lendemain.
Peu ont eu ce fabuleux talent de joueur de cartes.
Un de ses plus proches amis, le propriétaire de casino Bob Stupak, a déclaré:
"Il était le meilleur. L’adjectif meilleur est assez explicite. Il ne faut pas chercher plus loin."
Stu Ungar est né à New York City et a grandi dans le Lower East Side. Il était fils d’un preneur de paris et propriétaire de bar.
Ce n’est pas une coïncidence s’il est tombé dans le monde du jeu très jeune. En 1963, à l’âge de 10 ans, il gagne son premier tournoi de Gin Rummy pendant des vacances familiales, et en l’espace de quatre ans, il a la réputation d’être l’un des meilleurs joueurs à New York.
Stu Ungar a seulement 13 ans lorsque son père meurt, et il devient joueur professionnel l’année suivante.
À 15 ans, un preneur de paris bien connu du coin lui paie le buy-in de 500 dollars pour participer à un grand tournoi de Gin Rummy. Il remporte le premier prix de 10.000 dollars.
Il n’a pas perdu une seule main pendant tout le tournoi, chose que personne n’a jamais été capable d’imiter.
Après cette victoire, il arrête l’école, et une semaine plus tard, il a déjà perdu tout l’argent qu’il a gagné.
Typiquement Stu Ungar, comme il le démontrera dans sa vie future.
Il y d’innombrables histoires sur Stu Ungar et sa façon de dépenser l’argent gagné à un tournoi de poker. Il achète par exemple une nouvelle Mercedes, qui finit en tas de ferraille, par négligence. Ou, un weekend, il réussit à perdre 1 million et demi de dollars en faisant des paris sportifs.
Stu Ungar n’a jamais eu de relation étroite avec l’argent, qu’il mettait à sa disposition pour jouer.
Après avoir plus ou moins balayé la scène du Gin Rummy à New York, il part pour Miami, ville très reconnue pour le Gin Rummy à cette époque.
Là-bas, il joue bien aux cartes, mais sa faiblesse pour les paris sportifs lui coûte cher.
Lorsqu’il arrive pour la première fois à Las Vegas en 1976, il est brisé mentalement et proche de la faillite.
À partir de ce jour, on ne sait pas vraiment comment Stu Ungar réussit à mettre 50.000 dollars pour participer à un tournoi. Naturellement il sort vainqueur, et, sur les deux dernières mains, il connaît chaque carte de son adversaire.
Un exploit formidable mais un mauvais pas dans sa carrière, car il devient presque impossible de trouver quelqu’un pour jouer contre lui.
Stu Ungar est le meilleur joueur de Gin Rummy au monde.
Mais petit à petit, il peine à trouver des parties. Finalement, il décide de se mettre au black jack, et, avec sa mémoire visuelle, il développe bientôt des capacités étonnantes pour ce jeu.
Stu est capable de mémoriser les cartes comme personne.
Une nuit, il gagne 83.000 dollars au Ceasar’s Palace, avant que le casino décide de mettre un terme à la partie.
Stu a prédit exactement les 18 cartes qui restaient dans le jeu.
C’est ce qui a marqué le début de la fin des parties de black jack à Las Vegas, qui ne se jouaient qu’avec un jeu de cartes.
Une photo de Stu est affichée dans tous les bureaux de sécurité de chaque casino, et il est interdit à vie à toutes les tables de black jack de Las Vegas.
C’est peu après que le "6-deck card shoe" est installé.
Cette boîte, appelée sabot, contient six jeux de cartes, et fait partie aujourd’hui de l’équipement standard de chaque casino.
Stu Ungar défie les joueurs en mettant 10.000 dollars sur la table, assurant qu’il peut prédire exactement quelles cartes se trouvent dans le sabot lorsqu’il reste deux jeux.
Personne n’ose relever le défi.
Mais en 1977, Bob Stupack promet 10.000 dollars à Stu Ungar, si celui-ci arrive à dire quelles cartes restent dans le sabot, lorsque trois jeux ont été utilisés. S’il perd, il doit payer 10.000 dollars à Stupack.
Stu Ungar a su nommer chaque carte des 156 restantes.
Malgré la perte de 100.000 dollars pour Stupack, une forte amitié est née entre les deux hommes.
Incapable de trouver quelqu’un osant jouer un Gin Rummy contre lui, et interdit à chaque table de black jack de la ville, Stu Ungar se met au poker.
En 1980, à 24 ans, il s’inscrit aux WSOP pour la toute première fois et remporte le titre.
Juste pour prouver que ce n’est pas un coup de chance, il gagne à nouveau l’année suivante.
Stu Ungar est le plus jeune vainqueur des WSOP, et, à 25 ans, il était deux fois champion.
Si vous cherchez le mot "high roller" dans le dictionnaire, ne soyez pas étonné de voir la photo de Stu Ungar.
Il personnifie la définition du "high roller".
Un jour, il a perdu 900.000 dollars à une partie de Razz et une autre fois, 1 million de dollars aux craps. Mais, voyons le côté positif, il a gagné au moins 5 millions de dollars en jouant contre le roi du porno Larry Flynt.
Il était aussi un golfeur passionné, mais incapable de jouer sans avoir de l’argent en jeu.
On dit qu’il a perdu 80.000 dollars la première fois qu’il a mis les pieds sur un terrain de golf, et ce n’était que le début.
Avec les preneurs de paris, il faisait des paris sur tout et n’importe quoi, pour des sommes démesurées.
Il était hyperactif et n’arrivait pas à rester calme assez longtemps pour finir son repas. Il devait être actif 24 heures par jour, et l’argent était là pour être dépensé.
En dépit de son mode de vie, Stu Ungar avait l’air d’un enfant.
Son ami Mike Sexton a une anecdote à ce sujet.
Lors d’une soirée dans un bar de Palm Spring avec Stu Ungar et deux autres amis, chacun commande à boire.
Mais quand vient le tour d’Ungar, il n’a même pas le temps d’ouvrir la bouche que le serveur lui demande sa carte d’identité.
"J’ai 35 ans," proteste Stu.
"Tu m’as l’air plus jeune, et si tu ne me présentes pas ta carte d’identité, je ne pourrai pas te servir," répond le serveur.
Comme seule réponse, Ungar sort une liasse de billets de ses deux poches, chacune contenant 10.000$, et la lance sur le comptoir en hurlant au serveur:
"Voilà ma carte d’identité ! Combien d’ados vois-tu se promener avec autant d’argent dans leurs poches?"
Stu a eu son drink.
Sans compter les WSOP, le plus grand et le plus prestigieux tournoi il y a quelques années était l’Amarillo Slim’s Super Bowl of Poker.
Tous les joueurs de poker voulaient se retrouver en compétition dans ces deux tournois. Stu Ungar est le seul à avoir remporter les deux.
Et plus encore: il a gagné trois fois les deux tournois.
Stu Ungar a réussi à gagner dix tournois de poker pendant sa vie courte mais intense. Un accomplissement merveilleux, étant donné qu’il a participé en tout à trente tournois.
Mais son train de vie a commencé à faire des dégâts. Il était dépendant aux drogues depuis vingt ans et se sentait incapable de faire quelque chose contre ce vice.
Jim Albrecht, l’homme derrière les WSOP depuis de nombreuses années, a un jour déclaré:
"Sérieusement, je ne pense pas avoir déjà croisé un joueur de poker No Limit Hold'em plus talentueux, et en même temps, je n’ai jamais rencontré un être humain aussi dérangé."
Johnny Chan, qui, comme Ungar, a réussi à gagner coup sur coup les titres des WSOP, a peut-être donné le meilleur résumé:
"Personne ne pourrait battre Stu Ungar – sauf lui-même."
En 1997, Stu Ungar est sur le chemin de l’autodestruction. Sa santé se détériore rapidement, et peu de personnes l’ont vu sur la scène du poker les sept dernières années.
Certains l’aperçoivent à des petites parties dans les environs de Las Vegas, mais il n’a plus assez d’argent pour participer aux WSOP.
Peu avant le tournoi de 1997, un inconnu lui paie les 10.000 dollars d’entrée, un parieur qui est resté anonyme jusqu’à ce jour.
Quatre jours plus tard, Stu célèbre un de ses plus grands retours dans le monde du poker en remportant son troisième titre mondial, 17 ans après l’avoir gagné pour la première fois.Stu ne remonte pas la pente pour autant.
Deux mois plus tard, il est de nouveau fauché.
En 1998, il s’inscrit aux WSOP, mais ne réussit pas à sortir de sa chambre d’hôtel. Il va jouer ses dernières WSOP.
Son ami Bob Stupack fait ce qu’il peut pour le remettre sur pied.
Il lui propose de rembourser ses dettes et le ramène dans le monde du poker.
Quelques jours avant sa mort, Ungar rencontre un avocat avec Stupack pour trouver un accord.
Stupack engage même quelqu’un pour veiller sur Ungar.
Ungar signe un compromis, mais il dépense plus d’argent que ce qui avait été conclu dans le marché.
"Lorsque je lui ai demandé combien il lui fallait, il a répondu 50.000 dollars," racontera Stupack après cet incident.
Finalement, Stupack lui donne 2.500 dollars et les deux hommes se séparent.
C’est la dernière fois que Stupack verra Ungar, qui ce jour-là était à la recherche d’un cadeau pour sa fille. Deux jours plus tard, il sera retrouvé mort, dans sa chambre, au motel Oasis.
Son décès a été classé "accidentel", causé par des années d’abus de stupéfiants.
Le coroner retrouvera des traces de cocaïne, de méthadone et de calmants dans son corps, lors de l’autopsie. Le cocktail aurait provoqué un arrêt cardiaque.
En parlant de ses capacités, Stu dit un jour:
"Il est possible que le jour vienne où l’on trouvera meilleur joueur de poker No Limit que moi. J’en doute, mais c’est possible. Mais il n’y aura jamais de meilleur joueur de Gin Rummy que moi."Stu Ungar est décédé à l’âge de 45ans.
Stu Ungar:
Né le 8 septembre 1953
Décédé le 22 novembre 1998
Trois fois champion du monde (WSOP)
Trois fois champion de l’Amarillo Slim’s Super Bowl of Poker
Il a gagné 10 tournois de poker sur les 30 auxquels il a participé
Il a remporté un gain total de 3.013.786 dollars avec les tournois de poker
Sa vie est retracée dans le film: "High Roller – The Stu Ungar Story"
Les légendes du poker:
Stu Ungar
le lien : http://www.pokermagazin.eu/fr/category. ... icleID=193
Par Jacob Hansen
Il était l’enfant prodige du monde du poker.
Sa mémoire visuelle l’a rendu indésirable dans les casinos.
Il était le meilleur joueur de Gin Rummy au monde. Il était un joueur de black jack mythique et il a remporté le championnat du monde de poker trois fois.
Sa dépendance aux jeux et aux drogues a eu raison de lui.
Stu Ungar est décédé à l’âge de 45 ans.
Une fois de temps en temps, un talent exceptionnel se révèle chez un individu, ce qui fait qu’il se démarque du commun des mortels.
Le monde du sport est rempli de telles personnes. Pensez simplement à Michael Jordan, à Tiger Woods ou à Roger Federer. Ces trois sportifs ont su combiner parfaitement talent, intelligence et comportement approprié.
Néanmoins, on trouve aussi des exemples de sportifs admirés, qui n’ont tout simplement pas su gérer leur quotidien. Songez à Diego Maradona ou à Mike Tyson.
Le monde du poker a aussi eu son enfant prodige. Son nom était Stu Ungar.
Un joueur de cartes exceptionnel, qui dépensait des sommes impressionnantes.
Un champion du monde et un drogué incurable, qui ne savait pas mener une vie appropriée, et qui s’est éteint trop tôt dans un motel sordide de Las Vegas.
Stu Ungar a incarné le dicton américain "vivre vite, mourir jeune". Il n’a jamais eu de boulot normal dans sa vie, il était millionnaire un jour puis faisait faillite le lendemain.
Peu ont eu ce fabuleux talent de joueur de cartes.
Un de ses plus proches amis, le propriétaire de casino Bob Stupak, a déclaré:
"Il était le meilleur. L’adjectif meilleur est assez explicite. Il ne faut pas chercher plus loin."
Stu Ungar est né à New York City et a grandi dans le Lower East Side. Il était fils d’un preneur de paris et propriétaire de bar.
Ce n’est pas une coïncidence s’il est tombé dans le monde du jeu très jeune. En 1963, à l’âge de 10 ans, il gagne son premier tournoi de Gin Rummy pendant des vacances familiales, et en l’espace de quatre ans, il a la réputation d’être l’un des meilleurs joueurs à New York.
Stu Ungar a seulement 13 ans lorsque son père meurt, et il devient joueur professionnel l’année suivante.
À 15 ans, un preneur de paris bien connu du coin lui paie le buy-in de 500 dollars pour participer à un grand tournoi de Gin Rummy. Il remporte le premier prix de 10.000 dollars.
Il n’a pas perdu une seule main pendant tout le tournoi, chose que personne n’a jamais été capable d’imiter.
Après cette victoire, il arrête l’école, et une semaine plus tard, il a déjà perdu tout l’argent qu’il a gagné.
Typiquement Stu Ungar, comme il le démontrera dans sa vie future.
Il y d’innombrables histoires sur Stu Ungar et sa façon de dépenser l’argent gagné à un tournoi de poker. Il achète par exemple une nouvelle Mercedes, qui finit en tas de ferraille, par négligence. Ou, un weekend, il réussit à perdre 1 million et demi de dollars en faisant des paris sportifs.
Stu Ungar n’a jamais eu de relation étroite avec l’argent, qu’il mettait à sa disposition pour jouer.
Après avoir plus ou moins balayé la scène du Gin Rummy à New York, il part pour Miami, ville très reconnue pour le Gin Rummy à cette époque.
Là-bas, il joue bien aux cartes, mais sa faiblesse pour les paris sportifs lui coûte cher.
Lorsqu’il arrive pour la première fois à Las Vegas en 1976, il est brisé mentalement et proche de la faillite.
À partir de ce jour, on ne sait pas vraiment comment Stu Ungar réussit à mettre 50.000 dollars pour participer à un tournoi. Naturellement il sort vainqueur, et, sur les deux dernières mains, il connaît chaque carte de son adversaire.
Un exploit formidable mais un mauvais pas dans sa carrière, car il devient presque impossible de trouver quelqu’un pour jouer contre lui.
Stu Ungar est le meilleur joueur de Gin Rummy au monde.
Mais petit à petit, il peine à trouver des parties. Finalement, il décide de se mettre au black jack, et, avec sa mémoire visuelle, il développe bientôt des capacités étonnantes pour ce jeu.
Stu est capable de mémoriser les cartes comme personne.
Une nuit, il gagne 83.000 dollars au Ceasar’s Palace, avant que le casino décide de mettre un terme à la partie.
Stu a prédit exactement les 18 cartes qui restaient dans le jeu.
C’est ce qui a marqué le début de la fin des parties de black jack à Las Vegas, qui ne se jouaient qu’avec un jeu de cartes.
Une photo de Stu est affichée dans tous les bureaux de sécurité de chaque casino, et il est interdit à vie à toutes les tables de black jack de Las Vegas.
C’est peu après que le "6-deck card shoe" est installé.
Cette boîte, appelée sabot, contient six jeux de cartes, et fait partie aujourd’hui de l’équipement standard de chaque casino.
Stu Ungar défie les joueurs en mettant 10.000 dollars sur la table, assurant qu’il peut prédire exactement quelles cartes se trouvent dans le sabot lorsqu’il reste deux jeux.
Personne n’ose relever le défi.
Mais en 1977, Bob Stupack promet 10.000 dollars à Stu Ungar, si celui-ci arrive à dire quelles cartes restent dans le sabot, lorsque trois jeux ont été utilisés. S’il perd, il doit payer 10.000 dollars à Stupack.
Stu Ungar a su nommer chaque carte des 156 restantes.
Malgré la perte de 100.000 dollars pour Stupack, une forte amitié est née entre les deux hommes.
Incapable de trouver quelqu’un osant jouer un Gin Rummy contre lui, et interdit à chaque table de black jack de la ville, Stu Ungar se met au poker.
En 1980, à 24 ans, il s’inscrit aux WSOP pour la toute première fois et remporte le titre.
Juste pour prouver que ce n’est pas un coup de chance, il gagne à nouveau l’année suivante.
Stu Ungar est le plus jeune vainqueur des WSOP, et, à 25 ans, il était deux fois champion.
Si vous cherchez le mot "high roller" dans le dictionnaire, ne soyez pas étonné de voir la photo de Stu Ungar.
Il personnifie la définition du "high roller".
Un jour, il a perdu 900.000 dollars à une partie de Razz et une autre fois, 1 million de dollars aux craps. Mais, voyons le côté positif, il a gagné au moins 5 millions de dollars en jouant contre le roi du porno Larry Flynt.
Il était aussi un golfeur passionné, mais incapable de jouer sans avoir de l’argent en jeu.
On dit qu’il a perdu 80.000 dollars la première fois qu’il a mis les pieds sur un terrain de golf, et ce n’était que le début.
Avec les preneurs de paris, il faisait des paris sur tout et n’importe quoi, pour des sommes démesurées.
Il était hyperactif et n’arrivait pas à rester calme assez longtemps pour finir son repas. Il devait être actif 24 heures par jour, et l’argent était là pour être dépensé.
En dépit de son mode de vie, Stu Ungar avait l’air d’un enfant.
Son ami Mike Sexton a une anecdote à ce sujet.
Lors d’une soirée dans un bar de Palm Spring avec Stu Ungar et deux autres amis, chacun commande à boire.
Mais quand vient le tour d’Ungar, il n’a même pas le temps d’ouvrir la bouche que le serveur lui demande sa carte d’identité.
"J’ai 35 ans," proteste Stu.
"Tu m’as l’air plus jeune, et si tu ne me présentes pas ta carte d’identité, je ne pourrai pas te servir," répond le serveur.
Comme seule réponse, Ungar sort une liasse de billets de ses deux poches, chacune contenant 10.000$, et la lance sur le comptoir en hurlant au serveur:
"Voilà ma carte d’identité ! Combien d’ados vois-tu se promener avec autant d’argent dans leurs poches?"
Stu a eu son drink.
Sans compter les WSOP, le plus grand et le plus prestigieux tournoi il y a quelques années était l’Amarillo Slim’s Super Bowl of Poker.
Tous les joueurs de poker voulaient se retrouver en compétition dans ces deux tournois. Stu Ungar est le seul à avoir remporter les deux.
Et plus encore: il a gagné trois fois les deux tournois.
Stu Ungar a réussi à gagner dix tournois de poker pendant sa vie courte mais intense. Un accomplissement merveilleux, étant donné qu’il a participé en tout à trente tournois.
Mais son train de vie a commencé à faire des dégâts. Il était dépendant aux drogues depuis vingt ans et se sentait incapable de faire quelque chose contre ce vice.
Jim Albrecht, l’homme derrière les WSOP depuis de nombreuses années, a un jour déclaré:
"Sérieusement, je ne pense pas avoir déjà croisé un joueur de poker No Limit Hold'em plus talentueux, et en même temps, je n’ai jamais rencontré un être humain aussi dérangé."
Johnny Chan, qui, comme Ungar, a réussi à gagner coup sur coup les titres des WSOP, a peut-être donné le meilleur résumé:
"Personne ne pourrait battre Stu Ungar – sauf lui-même."
En 1997, Stu Ungar est sur le chemin de l’autodestruction. Sa santé se détériore rapidement, et peu de personnes l’ont vu sur la scène du poker les sept dernières années.
Certains l’aperçoivent à des petites parties dans les environs de Las Vegas, mais il n’a plus assez d’argent pour participer aux WSOP.
Peu avant le tournoi de 1997, un inconnu lui paie les 10.000 dollars d’entrée, un parieur qui est resté anonyme jusqu’à ce jour.
Quatre jours plus tard, Stu célèbre un de ses plus grands retours dans le monde du poker en remportant son troisième titre mondial, 17 ans après l’avoir gagné pour la première fois.Stu ne remonte pas la pente pour autant.
Deux mois plus tard, il est de nouveau fauché.
En 1998, il s’inscrit aux WSOP, mais ne réussit pas à sortir de sa chambre d’hôtel. Il va jouer ses dernières WSOP.
Son ami Bob Stupack fait ce qu’il peut pour le remettre sur pied.
Il lui propose de rembourser ses dettes et le ramène dans le monde du poker.
Quelques jours avant sa mort, Ungar rencontre un avocat avec Stupack pour trouver un accord.
Stupack engage même quelqu’un pour veiller sur Ungar.
Ungar signe un compromis, mais il dépense plus d’argent que ce qui avait été conclu dans le marché.
"Lorsque je lui ai demandé combien il lui fallait, il a répondu 50.000 dollars," racontera Stupack après cet incident.
Finalement, Stupack lui donne 2.500 dollars et les deux hommes se séparent.
C’est la dernière fois que Stupack verra Ungar, qui ce jour-là était à la recherche d’un cadeau pour sa fille. Deux jours plus tard, il sera retrouvé mort, dans sa chambre, au motel Oasis.
Son décès a été classé "accidentel", causé par des années d’abus de stupéfiants.
Le coroner retrouvera des traces de cocaïne, de méthadone et de calmants dans son corps, lors de l’autopsie. Le cocktail aurait provoqué un arrêt cardiaque.
En parlant de ses capacités, Stu dit un jour:
"Il est possible que le jour vienne où l’on trouvera meilleur joueur de poker No Limit que moi. J’en doute, mais c’est possible. Mais il n’y aura jamais de meilleur joueur de Gin Rummy que moi."Stu Ungar est décédé à l’âge de 45ans.
Stu Ungar:
Né le 8 septembre 1953
Décédé le 22 novembre 1998
Trois fois champion du monde (WSOP)
Trois fois champion de l’Amarillo Slim’s Super Bowl of Poker
Il a gagné 10 tournois de poker sur les 30 auxquels il a participé
Il a remporté un gain total de 3.013.786 dollars avec les tournois de poker
Sa vie est retracée dans le film: "High Roller – The Stu Ungar Story"
Dernière édition par nodread le Samedi 08 Décembre 2007 21:03, édité 1 fois.
Rufflion Sound - Reggae addict
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
source wikipedia :
Stuart Errol Ungar, dit Stu « The Kid » Ungar (8 septembre 1953 – 22 novembre 1998) était un joueur professionnel de poker et de gin rami, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire dans ces deux jeux.
Stu Ungar est né le 8 septembre 1953 à New York. Il grandit dans le Lower East Side, et eut une passion pour les cartes dès le plus jeune âge. Il commence à jouer au Gin Rami et, en 1963, à l’âge de 10 ans, il gagne son premier tournoi. A 14 ans, il joue régulièrement et bat les meilleurs joueurs de New York. A 15 ans, il participe à un gros tournoi et gagne le premier prix de 10000 dollars sans jamais avoir perdu une main. Un record toujours d’actualité dans les cercles de jeux new-yorkais. Une semaine plus tard, après avoir donné 1000 dollars à ses parents, il perd le reste aux courses.
Après la mort de son père, Stu Ungar déménage à Miami, où se jouent les plus grosses parties de Gin Rami. De nouveau, il enchaîne les succès, mais son penchant pour les paris et les courses le ruinera petit à petit. En 1976, sans un sou, il se fait financer l’entrée d’un tournoi se déroulant à Las Vegas. La victoire ne sera qu’une simple formalité, et pour prouver sa parfaite lecture du jeu adverse, il prend plaisir à annoncer les mains perdantes de ses adversaires. Mais après avoir empoché les 50000 dollars du vainqueur, il ne sera accepté dans aucune partie.
Il décide alors de tenter sa chance en tant que joueur de blackjack. Son excellente lecture du jeu et son incroyable capacité à compter les cartes lui vaudront de belles réussites. La légende raconte que ce sont ses capacités de comptage des cartes qui obligeront les casinos à supprimer les tables de black-jack à un seul jeu de cartes. La rumeur rapporte que de cette manière, il gagna 80000 dollars au Caesars Palace. Quand le responsable décida d’arrêter la partie, Stu annonça, dans l’ordre, les 18 dernières cartes restantes dans le jeu. Sa photo fut alors affichée dans le poste de sécurité de tous les casinos du strip et il fut interdit de jeu.
Stu Ungar commence alors à s’intéresser au poker. En 1980, il s’inscrit pour la première fois au tournoi WSOP (World Series Of Poker). La finale l’opposera à Doyle Brunson et il devient, à 26 ans, le plus jeune champion du monde de poker et empoche 385000 dollars. Il récidive l’année suivante contre Perry Green et empoche 375000 dollars. Stu Ungar devient un joueur de poker renommé et redouté. Ses nombreuses réussites ne faisant que confirmer son talent. Mais peu à peu, il succombe de nouveau à ses penchants pour les paris et les courses. Il ira jusqu’à perdre 2 000 000 dollars au craps. En 1986, il est ruiné et divorce d’avec Madeline sa femme. Devenu cocaïnomane, Stu Ungar disparaît alors du monde du poker.
En 1997, il décide de participer de nouveau au championnat du monde. N’ayant plus un sou, ce n’est qu’une heure avant le tournoi qu’il trouve un ami pour lui payer l’entrée. Il gagne la finale face à John Strzemp, empoche 1 000 000 dollars et devient le seul joueur avec Johnny Moss[1] à avoir gagné 3 titres de champion du monde.
Le 22 novembre 1998, Stu Ungar fut retrouvé mort dans sa chambre d’hotel, seul et ruiné.
Une parfaite lecture du jeu ainsi qu’un sens inné des cartes ont, sans aucun doute, fait de Stu Ungar, le meilleur joueur de tous les temps. Ses gains aux tables de poker ont été estimés à 30 millions de dollars.
Stuart Errol Ungar, dit Stu « The Kid » Ungar (8 septembre 1953 – 22 novembre 1998) était un joueur professionnel de poker et de gin rami, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire dans ces deux jeux.
Stu Ungar est né le 8 septembre 1953 à New York. Il grandit dans le Lower East Side, et eut une passion pour les cartes dès le plus jeune âge. Il commence à jouer au Gin Rami et, en 1963, à l’âge de 10 ans, il gagne son premier tournoi. A 14 ans, il joue régulièrement et bat les meilleurs joueurs de New York. A 15 ans, il participe à un gros tournoi et gagne le premier prix de 10000 dollars sans jamais avoir perdu une main. Un record toujours d’actualité dans les cercles de jeux new-yorkais. Une semaine plus tard, après avoir donné 1000 dollars à ses parents, il perd le reste aux courses.
Après la mort de son père, Stu Ungar déménage à Miami, où se jouent les plus grosses parties de Gin Rami. De nouveau, il enchaîne les succès, mais son penchant pour les paris et les courses le ruinera petit à petit. En 1976, sans un sou, il se fait financer l’entrée d’un tournoi se déroulant à Las Vegas. La victoire ne sera qu’une simple formalité, et pour prouver sa parfaite lecture du jeu adverse, il prend plaisir à annoncer les mains perdantes de ses adversaires. Mais après avoir empoché les 50000 dollars du vainqueur, il ne sera accepté dans aucune partie.
Il décide alors de tenter sa chance en tant que joueur de blackjack. Son excellente lecture du jeu et son incroyable capacité à compter les cartes lui vaudront de belles réussites. La légende raconte que ce sont ses capacités de comptage des cartes qui obligeront les casinos à supprimer les tables de black-jack à un seul jeu de cartes. La rumeur rapporte que de cette manière, il gagna 80000 dollars au Caesars Palace. Quand le responsable décida d’arrêter la partie, Stu annonça, dans l’ordre, les 18 dernières cartes restantes dans le jeu. Sa photo fut alors affichée dans le poste de sécurité de tous les casinos du strip et il fut interdit de jeu.
Stu Ungar commence alors à s’intéresser au poker. En 1980, il s’inscrit pour la première fois au tournoi WSOP (World Series Of Poker). La finale l’opposera à Doyle Brunson et il devient, à 26 ans, le plus jeune champion du monde de poker et empoche 385000 dollars. Il récidive l’année suivante contre Perry Green et empoche 375000 dollars. Stu Ungar devient un joueur de poker renommé et redouté. Ses nombreuses réussites ne faisant que confirmer son talent. Mais peu à peu, il succombe de nouveau à ses penchants pour les paris et les courses. Il ira jusqu’à perdre 2 000 000 dollars au craps. En 1986, il est ruiné et divorce d’avec Madeline sa femme. Devenu cocaïnomane, Stu Ungar disparaît alors du monde du poker.
En 1997, il décide de participer de nouveau au championnat du monde. N’ayant plus un sou, ce n’est qu’une heure avant le tournoi qu’il trouve un ami pour lui payer l’entrée. Il gagne la finale face à John Strzemp, empoche 1 000 000 dollars et devient le seul joueur avec Johnny Moss[1] à avoir gagné 3 titres de champion du monde.
Le 22 novembre 1998, Stu Ungar fut retrouvé mort dans sa chambre d’hotel, seul et ruiné.
Une parfaite lecture du jeu ainsi qu’un sens inné des cartes ont, sans aucun doute, fait de Stu Ungar, le meilleur joueur de tous les temps. Ses gains aux tables de poker ont été estimés à 30 millions de dollars.
Rufflion Sound - Reggae addict
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
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un excellent site sur STU UNGAR :
http://www.stu-ungar.com/
Life can sometimes be cruel and ironic. To some, life is like a bad suit; something doesn’t feel right and won’t fit you well. Despite this, you just don’t want to get rid of it. We often hear about Hollywood stars who have looks and money, yet something goes wrong only because success is a difficult task to deal with.
If you are a successful poker player, you have to deal with a number of issues that some people are not meant to play with. You toss in a few thousand bucks and walk out with millions more. This is what Stu Ungar’s life looked like on a daily basis. He was widely considered to be the best poker player in the world and was unchallenged with his three World Series of Poker main event wins. He also had a large number of other accomplishments, with winnings exceeding a mind-boggling $32 million throughout his whole life. But no money can buy true happiness and Stu’s life is in large part a sad chapter in the history of professional poker.
http://www.stu-ungar.com/
Life can sometimes be cruel and ironic. To some, life is like a bad suit; something doesn’t feel right and won’t fit you well. Despite this, you just don’t want to get rid of it. We often hear about Hollywood stars who have looks and money, yet something goes wrong only because success is a difficult task to deal with.
If you are a successful poker player, you have to deal with a number of issues that some people are not meant to play with. You toss in a few thousand bucks and walk out with millions more. This is what Stu Ungar’s life looked like on a daily basis. He was widely considered to be the best poker player in the world and was unchallenged with his three World Series of Poker main event wins. He also had a large number of other accomplishments, with winnings exceeding a mind-boggling $32 million throughout his whole life. But no money can buy true happiness and Stu’s life is in large part a sad chapter in the history of professional poker.
Rufflion Sound - Reggae addict
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
analyse du jeu de STU UNGAR par BARRY GREENSTEIN
le lien : http://www.pokerlistings.com/poker-player_stu-ungar
Description
Stuey was a relentless force. He played in and won more than twice as many hands as anyone else in any game in which he played. At the end of each session he was invariably either the big winner or he was broke. If he detected weakness in an opponent, he would take the pot away.
He was a hard player to bluff, since he was an expert at figuring out when his opponent was on a draw that didn’t get there. There are stories about great calls Stuey made, but I haven’t heard any about great laydowns.
He wasn’t much of a poker player when he won the first of his three WSOP final event bracelets. As Doyle Brunson commented, “If Stuey ever got top pair beat, he would have been knocked out.” Actually, Stuey picked up enough pots along the way that he could withstand occasional losses incurred against his short-stacked opponents.
Stuey was a hopeless steamer. Over his playing career he may not have been an overall winner in the side games and he often needed to be staked when he played. Towards the end, he was so messed up as a result of drug use that he was scared to play his own money.
Stuey was generally regarded as the best in the world at gin rummy and he may have had the best record in No-Limit Hold’em tournaments. He supposedly won 10 of the 30 No-Limit tournaments he entered that had a buy-in of $5,000 or more.
There is no doubting the talent Stuey possessed, but the big question is how good he would have become if he hadn’t been ravaged by drugs.
Best Game
Gin rummy and poker tournaments
Weakness
Self control and substance abuse
Stu Ungar's Score 7.1/10
Agressiveness 9
Looseness 9
Limit 7
No-Limit 8
Side Games 5
Steam Control 2
Against Strong Players 6
Tournaments 9
Short-Handed 8
Against Weak Players 8
Amusing Anecdote
Stuey’s compulsive gambling is legendary. The first time he stepped on a golf course, Jack Strauss gave him a putting lesson. An hour later, they were still on the practice putting green and Stuey had lost $80,000.
In the ‘80s, sportsbooks often had a $5,000 limit. If you wanted to bet more, they would move the line a half point and allow you to make a second bet. If you liked the side opposite to Stuey, it was wise to get behind him at the sportsbook because the line might move five points to accommodate Stuey’s $50,000 bet that was made $5,000 at a time.
le lien : http://www.pokerlistings.com/poker-player_stu-ungar
Description
Stuey was a relentless force. He played in and won more than twice as many hands as anyone else in any game in which he played. At the end of each session he was invariably either the big winner or he was broke. If he detected weakness in an opponent, he would take the pot away.
He was a hard player to bluff, since he was an expert at figuring out when his opponent was on a draw that didn’t get there. There are stories about great calls Stuey made, but I haven’t heard any about great laydowns.
He wasn’t much of a poker player when he won the first of his three WSOP final event bracelets. As Doyle Brunson commented, “If Stuey ever got top pair beat, he would have been knocked out.” Actually, Stuey picked up enough pots along the way that he could withstand occasional losses incurred against his short-stacked opponents.
Stuey was a hopeless steamer. Over his playing career he may not have been an overall winner in the side games and he often needed to be staked when he played. Towards the end, he was so messed up as a result of drug use that he was scared to play his own money.
Stuey was generally regarded as the best in the world at gin rummy and he may have had the best record in No-Limit Hold’em tournaments. He supposedly won 10 of the 30 No-Limit tournaments he entered that had a buy-in of $5,000 or more.
There is no doubting the talent Stuey possessed, but the big question is how good he would have become if he hadn’t been ravaged by drugs.
Best Game
Gin rummy and poker tournaments
Weakness
Self control and substance abuse
Stu Ungar's Score 7.1/10
Agressiveness 9
Looseness 9
Limit 7
No-Limit 8
Side Games 5
Steam Control 2
Against Strong Players 6
Tournaments 9
Short-Handed 8
Against Weak Players 8
Amusing Anecdote
Stuey’s compulsive gambling is legendary. The first time he stepped on a golf course, Jack Strauss gave him a putting lesson. An hour later, they were still on the practice putting green and Stuey had lost $80,000.
In the ‘80s, sportsbooks often had a $5,000 limit. If you wanted to bet more, they would move the line a half point and allow you to make a second bet. If you liked the side opposite to Stuey, it was wise to get behind him at the sportsbook because the line might move five points to accommodate Stuey’s $50,000 bet that was made $5,000 at a time.
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livre sur STU UNGAR
One of a Kind : The Rise and Fall of Stuey "The Kid" Ungar,
The World's Greatest Poker Player
A biography by Nolan Dalla, Peter Alson, Mike Sexton
http://www.amazon.com/gp/reader/0743476 ... eader-link
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"I never want to be called a good loser;
if you're a good loser, you're still a loser." - Stuey Ungar
if you're a good loser, you're still a loser." - Stuey Ungar
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- Inscription : Mercredi 16 Mai 2007 10:16
Joueur Né de Nolan Dalla et Peter Alson, traduit de l'anglais par Jérôme Schmidt sera disponible à partir du 17 Janvier 2008 chez Sonatine Editions.
Synopsis
Fils de bookmaker, Stu Ungar a grandi à New York dans les années cinquante.
Enrôlé parla Mafia à la mort de son père, il arrive à Las Vegas à 21 ans et gagne son premier million de dollars. C'est le début d'une ascension fulgurante. Figure aujourd'hui mythique dans le monde du jeu, plein de charme, de générosité, il gagnera trois fois le titre de champion du monde de poker et amassera jusqu'à trente millions de dollars sans jamais avoir de compte en banque. Incapable d'échapper à ses démons, pariant tout son argent aussi bien sur les champs de courses qu'autour des tables de jeu, allant d'une chambre d'hôtel à l'autre sans plus différencier le jour et la nuit, accro à la cocaïne, puis au crack, il mourra ruiné, le corps usé en 1998, à l'âge de 44 ans.
Nolan Dalla et Peler Alson retracent dans cette biographie illustrée de photos inédites, fourmillante d'anecdotes issues de centaines d'heures d'entretiens avec Stu Ungar, ses proches et les plus grands joueurs de cartes du monde, le destin de ce génie du poker. Une histoire de gloire et de déchéance, où dans l'atmosphère des casinos se profile l'ombre de la Mafia, qui évoque irrésistiblement l'univers de Martin Scorsese.
Nolan Dalla est directeur de la communication des championnats du monde de poker. Peter Alson est écrivain et journaliste ; il collabore régulièrement à Esquire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jérôme Schmidt
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backtattoo a écrit :Super Intéressant Greg!! Thanks! connaissais pas ce gars! toujours intéressé par les vies comme ça à 100 à l'heure, au destin exceptionnel, un peu comme une star de rock.
>J'essaie de chopper le dvd.
Encore merci Greg!
je crois que le film est naze par contre le bouquin est terrible ...
Souvenirs d'un voyage à Vegas : http://pokeralille.blogspot.com/
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