Musique : Seal - Soul

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nodread
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Musique : Seal - Soul

Messagepar nodread » Jeudi 26 Mars 2009 19:43

SEAL - SOUL

Le bel hommage de Seal à la musique soul. C'est au début des années 1990 que le chanteur rencontre ses premiers succès avec Killer, un titre house qu'il interprète pour le groupe Adamski, puis Crazy, un single que l'on pourrait qualifier de soul-pop et qu'il a lui-même composé. Il revient en 2008 avec cette album de reprise de morceaux de Soul, que des standarts de la Soul. A vous de vous faire votre opinion...

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Tracklist

01 A Change Is Gonna Come
02 I Can't Stand The Rain
03 It's A Man's Man's Man's World
04 Here I Am (Come And Take Me)
05 I've Been Loving You Too Long
06 It's Alright
07 If You Don't Know Me By Now
08 Knock On Wood
09 I'm Still In Love With You
10 Free
11 Stand By Me
12 People Get Ready

En écoute

It's a man's man's world

A change is gonna come

Free

Here I am

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Chroniques

Onlygroove.com

Seal, Soul. Un parallèle consonnant bien trouvé et efficace d’un point de vue marketing mais sans doute aussi l’un des titres les plus prétentieux qu’un enregistrement n’ait jamais porté, surtout pour un simple album de reprises de la part d’un chanteur qui n’a jamais vraiment exercé dans la Soul music. A vrai dire, rien n’est laissé au hasard, la Soul à l’ancienne est un créneau plus porteur que jamais, et Seal, en roi incontesté de la variété « black », est l’un des chanteurs pop les plus crédibles –et à juste titre- pour endosser ce costume de soulman si convoité.

Rien ne lui fait peur, pas même de s’attaquer à des standards archi-rebattus, dont on se contenterait bien d'écouter les versions –inégalables– de leurs créateurs. Pour la prise de risques, on repassera. Si pour le public majoritairement pop qui suit la carrière du chanteur britannique et qui ne connaît pas forcément les originaux, ça peut en effet le faire, l’exercice relève du pénible cliché pour les amateurs de Soul qui ont déjà entendu mille fois ces pépites institutionnelles. Toutefois, ce qui arrive à sauver ce projet d’une légitime indifférence, c’est la voix superbement expressive de Seal, unique en son genre et parfaitement adaptée à l’épreuve de la Soul.

Malheureusement, il a bien du mal à imprégner ces classiques de sa propre patte, se contentant de délivrer des versions totalement dépourvues d’originalité, même si on apprécie sa version caressante et toute en retenue de la ballade Free de Deniece Williams. Les arrangements, signés David Foster -incontournable dans le milieu de la pop FM-, bien que soignés et éloignés des productions insipides pour lequel il est connu, ne font pas davantage la différence. On retient tout de même le final James Bondesque à souhait de l’hymne éternel de Sam Cooke, A Change Is Gonna Come, plutôt intelligent et une version vaguement gospélisante du People Get Ready de Curtis Mayfield mais c’est bien peu…

Difficile de s’extasier devant cet album techniquement irréprochable mais tellement prévisible que ça en est indigeste. L’album de vulgarisation Soul par excellence, le genre qui va faire un malheur dans les caddies des supermarchés car il réunit sur un même disque tous les tubes que l’ « individu lambda » a besoin –ou plutôt se contentera- de posséder. Bref, vraiment pas de quoi justifier cet impétueux pêché d’orgueil.

Par Mathieu, le jeudi 4 décembre 2008

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Escobar56

Pour l’année 2008, la palme de l’artiste le plus malin revient à … Seal ! En décidant de reprendre une douzaine de standards de la Soul Music, l’anglais a réalisé un véritable coup de maître. Mais attention, avant tout un coup de maître pour le porte monnaie ! Car à l’heure où j’écris ces lignes, le chanteur à la voix de velours a écoulé 1,8 millions de copies de son nouvel opus. Pas mal non ? Qui plus est en ces temps de crise où l’industrie musicale est au plus mal. Futé le bonhomme donc. Mais attention quand même, on ne vend pas 1,8 millions de disques simplement en réinterprétant des classiques, encore faut-il séduire son auditoire. Et sur ce point, Seal mérite un “Mission Accomplie”. Rien d’autre à rajouter, les chiffres parlent pour eux. A présent, il ne reste plus qu’à juger. Cet album mérite t-il vraiment le succès qu’il encontre ou est-ce une simple ruse commerciale dans laquelle les gens sont tombés en masse ? Pour en savoir plus, ‘lisez le reste de cette entrée’.

Une chose est sûre, cette année, Seal a tappé dans le mille ! Tout le monde parle de crise économique, les médias présentent le monde comme un chaos, les journaux nous affublent de malheurs à tel point qu’on irait presque se noyer dans les antidépresseurs. Mais au milieu de tout cela, un petit malin a parfaitement comprit que les gens avaient plus que jamais besoin de tendresse. Puis, il y eu l’effet Obama, sa course à la présidence, sa victoire et enfin son entrée à la Maison Blanche. En somme, un moment rêvé pour redonner le sourire aux citoyens d’une Amérique sclérosée.

Le 4 novembre dernier, Barack Obama était nommé 44ème président des Etats-Unis. Une semaine plus tard, Seal sortait son sixième album studio dans un climat d’espérance qu’on avait pas connu depuis belle lurette. Dans ce contexte, “A Change Is Gonna Come” portait son nom mieux que jamais. Ce titre, initialement interprété par Sam Cooke fut le premier extrait de cet album de reprises. Plus qu’un single, cette chanson prit des airs d’hymne révolutionnaire après l’annonce du scrutin électoral. Et pour le coup, on peut dire que Seal y a mit du sien. Ce morceau est sans doute l’un des mieux réinterprétés du disque. C’est vrai qu’à première vue, les reprises paraissent sans mérite mais quand on se heurte à des légendes comme Sam Cooke, James Brown, Curtis Mayfield ou Ben E. King l’exercice peut vite se retrouver périlleux. Mais encore une fois, là-dessus, Seal a réussi son pari ! Le risque premier était de massacrer ces chefs d’œuvres intemporels et croyez moi sur parole, c’est pas difficile à faire. Mais que les amateurs se rassurent, sur les douze reprises présentes, aucune ne fait vraiment honte à l’original. Bien évidemment, les incollables en Soul trouveront des choses à dire et c’est vrai qu’il y en a. On peut par exemple citer “It’s A Man’s, Man’s Man’s, World” qui ne remplacera jamais, mais jamais la version de James Brown, “Here I Am (Come And Take Me)” que personne ne pourra interpréter comme Al Green, “I’ve Been Loving You Too Long” qui ne procure pas autant de frissons que quant elle est chantée par Otis Reading mais surtout ce “Stand By Me” qui manque cruellement de relief à coté de l’original de Ben E. King.

Mis à par cela, l’auditeur lambda sera conquit par la puissante voix du britannique, qui est très belle, faut-il le rappeler ? Soul est un album qui procure beaucoup de plaisir et nous replonge dans la magnificence des musiques de l’âme. Même si il ne fera pas oublier ces vieux classiques, Seal sort l’opus parfait, contextuellement parlant. Nous sommes dans une ère où les gens ont besoin de bonheur, de sourires, de joie et quel autre style musical mieux que la Soul peut procurer de telles sensations ? La réponse est aucun ! Si cet album peut encourager des milliers de personnes à se tourner vers cette musique, Seal aura gagné à la fois de l’argent, de la notoriété et surtout, surtout, la reconnaissance des puristes.

15 / 20

Par escobar56, mars 12, 2009

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Le Figaro

Le chanteur britannique trône au sommet des ventes de disques avec un bel album de reprises du répertoire afro-américain.

Il faut du cran pour oser chanter A Change is Gonna Come, le classique écrit par Sam Cooke, en 1964. Depuis sa parution, la chanson, qui symbolise la lutte de la communauté noire américaine pour l'obtention des droits civiques, fait partie des quelques intouchables du répertoire.

C'est pourtant avec ce titre que Seal a décidé d'ouvrir son nouvel album, Soul (chez ­Warner), consacré à de nouvelles interprétations de grands morceaux de cette musique. « J'ai voulu rendre hommage à ces morceaux qui ont baigné mon enfance, et montrer à quel point ils sont encore d'actualité », explique-t-il. Il semblerait que les temps soient vraiment en train de changer en Amérique avec l'élection de Barack Obama. » Quarante-cinq ans après, alors que la prédiction de Sam Cooke prend effet dans la réalité, entendre ce titre résonner à nouveau dans les hit-parades fait plaisir à entendre.

Entre hommage et appropriation personnelle

En choisissant des titres très connus, Seal courait le risque de rivaliser avec des interprètes de poids, comme Otis Redding, James Brown ou Curtis Mayfield. S'il ne les fait pas oublier, il se glisse avec élégance dans ces chansons, à bonne distance entre hommage et appropriation personnelle. Il aura attendu d'avoir atteint l'âge de 45 ans pour s'aventurer dans un exercice - les reprises - qui remplit trop souvent le rôle de bouche-trou dans une discographie.

La réalisation impeccable, signée David Foster, achève de donner toute son élégance à l'entreprise. Ni trop passéiste ni trop moderne, le son de l'album constitue un écrin idéal. Seal confesse avoir voulu faire découvrir à son public des titres qui ­figurent depuis toujours dans son ­panthéon personnel. On est ainsi ravi d'entendre une belle version de I Can't Stand the Rain d'Ann ­Peebles, chanson préférée de John Lennon, que Tina Turner avait massacré dans les années 1980. Britannique installé aux États-Unis depuis de nombreuses années, Seal a imposé son timbre singulier et son approche originale au début des années 1990. On l'a entendu donner la réplique à Mylène Farmer, affirmer son style avec des tubes comme Crazy ou Kiss from a Rose, mais aussi vu orner les rubriques people via son mariage avec le top-modèle allemand Heidi Klum.

C'est sur le terrain de la musique, et elle seule, que Seal s'expose aujourd'hui. Avec succès, puisque Soul trône depuis deux semaines au sommet des ventes de disques en France.

Par Olivier Nuc, 05/12/2008

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Sources : figaro, deezer, onlygroove...
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Messagepar gregetcoco » Jeudi 26 Mars 2009 20:18

il est vraiment bien son album !!!
La chance d'avoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent d'avoir de la chance.
La chance est la faculté de saisir les bonnes occasions.

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