"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro ", à vos stylos !
---------------Atelier d'écriture n°7-----------------------
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- brioitxavier
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---------------Atelier d'écriture n°7-----------------------
Un atelier léger pour les vacances qui devrait inspirer des textes joyeux !
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro ", à vos stylos !
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro ", à vos stylos !
- BrotherBosco
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c'est parti pour un texte joyeux
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro, le dernier apéro... Le soleil est en train de cramer ma peau pendant que le poison se répend dans mes veines. Le dernier verre, enfin, santé!"
sinon j'peux faire plus gayzou:
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro,
Il fait soif, il fait faim, c'est l'heure de l'après-rot,
Il fait bon y vivre, il fait bon y boire, c'est l'heure de la paix, gros!
Il fait les mojitos, il fait le show, c'est l'heure du grand pierrot,
Elle fait science po, elle nous donne chaud, c'est l'heure de la pécho,
Il fait le barbecue, il fume des cubains, c'est l'heure de l'âpre héros,
Ils s'amousent, ils s'aiment, fous leur la paix flo,
Il fait beau, il fait chaud, c'est leur apéro!"
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro, le dernier apéro... Le soleil est en train de cramer ma peau pendant que le poison se répend dans mes veines. Le dernier verre, enfin, santé!"
sinon j'peux faire plus gayzou:
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro,
Il fait soif, il fait faim, c'est l'heure de l'après-rot,
Il fait bon y vivre, il fait bon y boire, c'est l'heure de la paix, gros!
Il fait les mojitos, il fait le show, c'est l'heure du grand pierrot,
Elle fait science po, elle nous donne chaud, c'est l'heure de la pécho,
Il fait le barbecue, il fume des cubains, c'est l'heure de l'âpre héros,
Ils s'amousent, ils s'aiment, fous leur la paix flo,
Il fait beau, il fait chaud, c'est leur apéro!"
joueur d'apéro
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du très bon, Flo!
www.yog-art.fr
blog sur mon séjour à vegas en 2007 et 2009 ! http://cacommencefort.blogspot.com/
Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
blog sur mon séjour à vegas en 2007 et 2009 ! http://cacommencefort.blogspot.com/
Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
"Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure de l'apéro ", lancé-je sans préavis à mes amis Boulistes. Certes, il n'est que 10 heures du matin, mais l'avenir appartient à la France qui se lève tôt.
D'un bond, d'un seul, je me jette donc sur le cubi de pastis, histoire d'emplir les bocaux qui jamais ne nous quittent. Question d'efficacité : pourquoi remplir mainte fois de petits verres rikiki quand on peut se désaltérer à de vastes récipients ?
— Je m'occupe des glaçons ! annonce Didier à la cantonade. Et le voici qui se rend au fond du jardin pour attaquer, à grands coups de piolet, l'iceberg livré la veille.
— Moi, j'vais chercher les cacahouètes, se sacrifie Francky, qui n'a peur de rien. Quelqu'un a vu le diable ?
— Et ta soeur, elle a vu le loup ?! répond Corti, un tantinet chafouin.
— Ha ha, assène NBK.
— Hi hi, s'amuse Corti.
— Ouarf, ouarf, plaisante Lensois.
— Lol, se désopile Max qui a fait ses lettres sur Internet.
En fait de diable, il s'agit de l'engin de transport bien utile pour transvaser nos cacahouètes du silo de conservation jusqu'au bar où elles seront déversées dans des vasques de bonne taille.
— On est bien, hein ? suggère Farlen en achevant son troisième bocal de Cocktail Vésuve ™ (le pastis, chez les Boulistes, n'est qu'un pré-apéro).
— Burp ! acquiesce Didier en refermant la vanne.
Car ce joyeux luron nous a construit une centrifugeuse unique en son genre grâce à une turbine empruntée en catimini au barrage des Trois Gorges et expédiée de Chine par Hercule C130. Trois pales hydrodynamiques, 6 m de diamètre, elle-seule était à même de brasser les ingrédients nécessaires à la confection du Cocktail Vésuve ™ : 200 litres de Tequila, 125 litres de Gin, 98 litres de Spiritus, 1/2 litre de sirop de menthe (pour la couleur) et 1,5 tonnes d'olives. Foin de glaçons, cette fois, le rafraîchissement du breuvage malaxé sous pression est assuré par un détendeur subtilisé à la Nasa, de sorte qu'il est déversé à la température exacte de 4°C dans nos bocaux trop souvent vides.
— Va quand même falloir trouver une solution pour les parasols, s'inquiète Francky en observant le jardin.
Il est vrai que, sensés agrémenter la présentation de nos cocktails, nous avons trop souvent tendance à les jeter nonchalamment sur le gazon. De sorte qu'une bonne cinquantaine ces ornements — d'un bon mètre de diamètre quand ils sont ouverts — tendent à nous cacher la vue.
— T'inquiète, assure Corti, les Vestales vont s'en occuper.
Alors, comme si ce simple souhait était un ordre divin, une procession de jeunes vierges portant toges légères et diadèmes étincelants inondent le jardin de leur corps avenants. Et les voici qui ramassent les disgracieux parasols avant de nous rejoindre en chantant nos louanges.
— Tiens, Laetitia Casta nous a rejoint ? s'étonne NBK.
— Vi, elle a passé les tests de prestance avant-hier, le rassure Lensois, toujours au fait de ces choses. C'est sûr que ce n'est pas la plus canon, mais elle était super-motivée, alors...
— Burp ! renchéri Didier, qui va toujours à l'essentiel.
Mais déjà la nuit tombe, et le post-pré-apéro peut enfin commencer. Une à une nos vestales se dirigent vers le temple, d'où elle reviennent avec les nouveaux ingrédients de nos libations.
— Irish Coffee pour tout le monde ! clame Max avec les dents du fond qui baignent.
À changement de breuvage, changement de costumes : les vestales arborent désormais pour atours des mini-kilts de belle facture et des bustiers terriblement seyants. Belles à ravir, elles grimpent les échelles qui mènent au sommet de nos coupes pour y déverser avec allant des tonnelets de whisky et de café en deux couches impeccables.
— Vous pensez qu'ils seront à l'heure ? s'inquiète Farlen, que cette sarabande de jouvencelle intéresse un tantinet moins que le produit de leurs efforts.
— Oui, écoute, ils arrivent... le rassure NBK.
De fait, le vrombissement léger des hélicoptères furtifs ne laisse plus de doute. Et les voici qui — non contents de rafraîchir notre soirée de leurs pales tournoyantes — déversent des flots de crème Chantilly sur nos verres titanesques.
— Aaaaaaaaaaah ! s'enthousiasment les Boulistes comme un seul homme.
— Buuuurp ? conclue Didier, à qui on ne la fait pas.
Et oui ! Il manque les pailles pour parachever la promesse d'une soûlographie de légende.
Alors resurgissent nos vestales, véhiculant les tronçons de bambou géant lissés de leurs petites mains, puis les assemblant au départ de nos coupes pour dresser ces pailles gargantuesques vers le firmament.
— Attention, on décolle ! prévient Corti.
Et nous voici tous les sept transportés vers les cieux pour une assomption tant méritée, hissés par des grues silencieuses dans nos confortables fauteuils. Puis retentit la bienveillante mélopée de nos vestales qui entament l'ultime compte à rebours, celui de l'indicible délice :
— « 3... 2... 1... Buvez, ô divins, ô suprêmes ! »
Nos bouches atteignent alors les pailles.
Nos poumons si puissants pompent le breuvage à l'envie.
Nous nous délectons de cette panacée à nous-seuls accessible...
Assurément, l'apéro va pouvoir commencer.
@+ Farlen
D'un bond, d'un seul, je me jette donc sur le cubi de pastis, histoire d'emplir les bocaux qui jamais ne nous quittent. Question d'efficacité : pourquoi remplir mainte fois de petits verres rikiki quand on peut se désaltérer à de vastes récipients ?
— Je m'occupe des glaçons ! annonce Didier à la cantonade. Et le voici qui se rend au fond du jardin pour attaquer, à grands coups de piolet, l'iceberg livré la veille.
— Moi, j'vais chercher les cacahouètes, se sacrifie Francky, qui n'a peur de rien. Quelqu'un a vu le diable ?
— Et ta soeur, elle a vu le loup ?! répond Corti, un tantinet chafouin.
— Ha ha, assène NBK.
— Hi hi, s'amuse Corti.
— Ouarf, ouarf, plaisante Lensois.
— Lol, se désopile Max qui a fait ses lettres sur Internet.
En fait de diable, il s'agit de l'engin de transport bien utile pour transvaser nos cacahouètes du silo de conservation jusqu'au bar où elles seront déversées dans des vasques de bonne taille.
— On est bien, hein ? suggère Farlen en achevant son troisième bocal de Cocktail Vésuve ™ (le pastis, chez les Boulistes, n'est qu'un pré-apéro).
— Burp ! acquiesce Didier en refermant la vanne.
Car ce joyeux luron nous a construit une centrifugeuse unique en son genre grâce à une turbine empruntée en catimini au barrage des Trois Gorges et expédiée de Chine par Hercule C130. Trois pales hydrodynamiques, 6 m de diamètre, elle-seule était à même de brasser les ingrédients nécessaires à la confection du Cocktail Vésuve ™ : 200 litres de Tequila, 125 litres de Gin, 98 litres de Spiritus, 1/2 litre de sirop de menthe (pour la couleur) et 1,5 tonnes d'olives. Foin de glaçons, cette fois, le rafraîchissement du breuvage malaxé sous pression est assuré par un détendeur subtilisé à la Nasa, de sorte qu'il est déversé à la température exacte de 4°C dans nos bocaux trop souvent vides.
— Va quand même falloir trouver une solution pour les parasols, s'inquiète Francky en observant le jardin.
Il est vrai que, sensés agrémenter la présentation de nos cocktails, nous avons trop souvent tendance à les jeter nonchalamment sur le gazon. De sorte qu'une bonne cinquantaine ces ornements — d'un bon mètre de diamètre quand ils sont ouverts — tendent à nous cacher la vue.
— T'inquiète, assure Corti, les Vestales vont s'en occuper.
Alors, comme si ce simple souhait était un ordre divin, une procession de jeunes vierges portant toges légères et diadèmes étincelants inondent le jardin de leur corps avenants. Et les voici qui ramassent les disgracieux parasols avant de nous rejoindre en chantant nos louanges.
— Tiens, Laetitia Casta nous a rejoint ? s'étonne NBK.
— Vi, elle a passé les tests de prestance avant-hier, le rassure Lensois, toujours au fait de ces choses. C'est sûr que ce n'est pas la plus canon, mais elle était super-motivée, alors...
— Burp ! renchéri Didier, qui va toujours à l'essentiel.
Mais déjà la nuit tombe, et le post-pré-apéro peut enfin commencer. Une à une nos vestales se dirigent vers le temple, d'où elle reviennent avec les nouveaux ingrédients de nos libations.
— Irish Coffee pour tout le monde ! clame Max avec les dents du fond qui baignent.
À changement de breuvage, changement de costumes : les vestales arborent désormais pour atours des mini-kilts de belle facture et des bustiers terriblement seyants. Belles à ravir, elles grimpent les échelles qui mènent au sommet de nos coupes pour y déverser avec allant des tonnelets de whisky et de café en deux couches impeccables.
— Vous pensez qu'ils seront à l'heure ? s'inquiète Farlen, que cette sarabande de jouvencelle intéresse un tantinet moins que le produit de leurs efforts.
— Oui, écoute, ils arrivent... le rassure NBK.
De fait, le vrombissement léger des hélicoptères furtifs ne laisse plus de doute. Et les voici qui — non contents de rafraîchir notre soirée de leurs pales tournoyantes — déversent des flots de crème Chantilly sur nos verres titanesques.
— Aaaaaaaaaaah ! s'enthousiasment les Boulistes comme un seul homme.
— Buuuurp ? conclue Didier, à qui on ne la fait pas.
Et oui ! Il manque les pailles pour parachever la promesse d'une soûlographie de légende.
Alors resurgissent nos vestales, véhiculant les tronçons de bambou géant lissés de leurs petites mains, puis les assemblant au départ de nos coupes pour dresser ces pailles gargantuesques vers le firmament.
— Attention, on décolle ! prévient Corti.
Et nous voici tous les sept transportés vers les cieux pour une assomption tant méritée, hissés par des grues silencieuses dans nos confortables fauteuils. Puis retentit la bienveillante mélopée de nos vestales qui entament l'ultime compte à rebours, celui de l'indicible délice :
— « 3... 2... 1... Buvez, ô divins, ô suprêmes ! »
Nos bouches atteignent alors les pailles.
Nos poumons si puissants pompent le breuvage à l'envie.
Nous nous délectons de cette panacée à nous-seuls accessible...
Assurément, l'apéro va pouvoir commencer.
@+ Farlen
Farlen™ is sponsored by Oglabounou Banistou, héros trop méconnu.
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Trop fort Olivier, burp!
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Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
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Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
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Il y a des petits plaisirs de la vie dont on ne saurait se passer, des petits plaisirs qu’on aiment partager. Il y a les apéros.
Il y a les apéros prévus. Ceux que tu prépares de longue date avec des amis. Tu réfléchis aux nouveautés que tu pourras installer sur la table de salon. Les petites crevettes persillées sur un pic, les mini-croques au saumon, les nouvelles verrines, et puis tu feras déguster ton nouveau whisky. Tu penses déjà aux sujets que tu pourras aborder, à la musique que tu pourras diffuser, tu penses à préparer les glaçons, à mettre les petits plats dans les grands. C’est toujours un apéro sans accroc. Quand il se termine , tes amis te demandent tes disponibilités pour pouvoir t’inviter…
Il y a les apéros imprévus. Quand les mêmes amis arrivent à l’improviste. On fait les fonds de placard, les fonds de bouteille. Il n’y a plus de glaçons dans le congélateur. On se contente de trois ou quatre pistaches, celui qui a chatté le dernier apéricube se sent obliger de lire la question écrite sur le papier. Et puis comme il n’y a plus rien à manger, on commande une pizza à la bonne franquette comme on a coutume de dire. C’est souvent l’apéro des fous-rires, l’apéro qui ne s’arrête jamais, qu’on a envie de recommencer…
Il y a l’apéro pour arroser. Pour arroser la nouvelle voiture, le Bac du fiston, l’arrivée du bébé. Pour celui-ci, pas le choix, ce sera champagne. Parfois, on te propose d’y mettre du cassis. On te proposera des petits canapés. Souvent tu le passes debout tellement il y a de monde, t’en connais pas le quart. Alors tu passes de groupe en groupe en essayant de discuter. Puis quand tu es lassé, tu félicites une dernière fois tes hôtes, et tu prends congé. Cet apéro là, c’est pas toujours ton préféré.
Il y a l’apéro tout seul. Celui que tu prends quand il te vient l’idée de cuisiner. Tu as dû ouvrir une bouteille de bourgogne aligoté pour la cuisson. Alors tu ne veux pas la gâcher. En guise de biscuits apéros, tu piques un morceau de concombre dont tu te sers pour l’entrée, de pomme, tu goutes la sauce à la cannelle, tu prends le dernier morceau de fourme sur un morceau de pain. Tu bois une gorgée en te disant que vraiment, c’est sympa de cuisiner et te demandes pourquoi tu ne le fais qu’une fois dans l’année…
Il y a des milliers d’apéros. Celui du bistrot, celui du boulot, il y a l’apéro du matin, celui du jardin, il y a l’apéro des départs, et l’apéros des retours, il y a l’apéro chez Pitou, l’apéro mijoto, il y a l’apéro que tu as raté (parce que hélas tu étais invité à un autre apéro), il y a l’apéro que tu aurais préféré raté (ben oui, parce que tu voulais être à l’autre apéro), il y a l’apéro à deux quand tu as quelque chose d’important à dire suivi de l’apéro avec tes parents quand vous avez quelque chose d’important à dire. Bref, les apéros servent à rien, servent à tout, ils plaisent à tous, petits et grands. Ils servent à trouver l’inspiration quand tu veux écrire un texte sur ….l’apéro.
Il y a les apéros prévus. Ceux que tu prépares de longue date avec des amis. Tu réfléchis aux nouveautés que tu pourras installer sur la table de salon. Les petites crevettes persillées sur un pic, les mini-croques au saumon, les nouvelles verrines, et puis tu feras déguster ton nouveau whisky. Tu penses déjà aux sujets que tu pourras aborder, à la musique que tu pourras diffuser, tu penses à préparer les glaçons, à mettre les petits plats dans les grands. C’est toujours un apéro sans accroc. Quand il se termine , tes amis te demandent tes disponibilités pour pouvoir t’inviter…
Il y a les apéros imprévus. Quand les mêmes amis arrivent à l’improviste. On fait les fonds de placard, les fonds de bouteille. Il n’y a plus de glaçons dans le congélateur. On se contente de trois ou quatre pistaches, celui qui a chatté le dernier apéricube se sent obliger de lire la question écrite sur le papier. Et puis comme il n’y a plus rien à manger, on commande une pizza à la bonne franquette comme on a coutume de dire. C’est souvent l’apéro des fous-rires, l’apéro qui ne s’arrête jamais, qu’on a envie de recommencer…
Il y a l’apéro pour arroser. Pour arroser la nouvelle voiture, le Bac du fiston, l’arrivée du bébé. Pour celui-ci, pas le choix, ce sera champagne. Parfois, on te propose d’y mettre du cassis. On te proposera des petits canapés. Souvent tu le passes debout tellement il y a de monde, t’en connais pas le quart. Alors tu passes de groupe en groupe en essayant de discuter. Puis quand tu es lassé, tu félicites une dernière fois tes hôtes, et tu prends congé. Cet apéro là, c’est pas toujours ton préféré.
Il y a l’apéro tout seul. Celui que tu prends quand il te vient l’idée de cuisiner. Tu as dû ouvrir une bouteille de bourgogne aligoté pour la cuisson. Alors tu ne veux pas la gâcher. En guise de biscuits apéros, tu piques un morceau de concombre dont tu te sers pour l’entrée, de pomme, tu goutes la sauce à la cannelle, tu prends le dernier morceau de fourme sur un morceau de pain. Tu bois une gorgée en te disant que vraiment, c’est sympa de cuisiner et te demandes pourquoi tu ne le fais qu’une fois dans l’année…
Il y a des milliers d’apéros. Celui du bistrot, celui du boulot, il y a l’apéro du matin, celui du jardin, il y a l’apéro des départs, et l’apéros des retours, il y a l’apéro chez Pitou, l’apéro mijoto, il y a l’apéro que tu as raté (parce que hélas tu étais invité à un autre apéro), il y a l’apéro que tu aurais préféré raté (ben oui, parce que tu voulais être à l’autre apéro), il y a l’apéro à deux quand tu as quelque chose d’important à dire suivi de l’apéro avec tes parents quand vous avez quelque chose d’important à dire. Bref, les apéros servent à rien, servent à tout, ils plaisent à tous, petits et grands. Ils servent à trouver l’inspiration quand tu veux écrire un texte sur ….l’apéro.
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