Film : Excalibur

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nodread
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Film : Excalibur

Messagepar nodread » Mardi 29 Janvier 2008 03:16

EXCALIBUR

Uter Pendragon reçoit de Merlin l'Enchanteur l'épée mythique Excalibur. A la mort d'Uter, l'épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d'Uter parvient à brandir l'épée Excalibur et devient par ce geste le roi d'Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-soeur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d'Arthur qui va le pousser à sa perte...

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Date de sortie : 27 Mai 1981
Réalisé par John Boorman
Avec Nigel Terry, Helen Mirren, Cherie Lunghi
Film américain, britannique.
Genre : Historique, Aventure
Durée : 2h 20min.
Année de production : 1980
Distribué par Warner Bros

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Synopsis

Le roi Uther Pendragon reçoit de Merlin l'Enchanteur l'épée Excalibur, avec laquelle il doit unifier la terre. Mais sa passion pour Ygraine, l'épouse du duc de Cornouailles, ruine les espoirs de paix de Merlin. L'Enchanteur accède à la demande d'Uther de lui offrir une nuit avec l'objet de son désir, mais réclame en échange le fruit de leurs amours. Il espère trouver en cet enfant l'Élu capable d'unifier la terre, au contraire d'Uther, qui a perdu la confiance de ses vassaux. Avant de mourir lors d'un traquenard, Uther fiche Excalibur dans un roc. L'épée ne pourra être libérée que par la main de l'Élu.

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Bien des années plus tard, Arthur, l'enfant d'Uther et d'Ygraine, élevé dans une famille d'adoption, participe au tournoi devant désigner le champion digne de tenter de l'épreuve. Le fils illégitime d'Uther parvient à extraire Excalibur de son rocher et à la brandir : il devient ainsi le nouveau roi de Grande-Bretagne, destiné à mettre fin à de longues années de guerre. Mais les seigneurs de guerre ne veulent pas d'un simple écuyer comme roi, et une bataille s'ensuit. Arthur, grâce à sa grandeur d'âme, réussit à créer une alliance autour de lui, et avec le soutien de ses chevaliers et de Merlin, le royaume est de nouveau unifié.

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Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et crée la confrérie des Chevaliers de la Table Ronde. Sa rencontre avec Lancelot, le meilleur des chevaliers, signifie la fin de l'harmonie : Lancelot et Guenièvre tombent amoureux l'un de l'autre, et leur trahison envers Arthur entraîne le chaos. Morgane, la fille d'Ygraine, s'empare des secrets de Merlin, et réussit à séduire son demi-frère Arthur pour engendrer un enfant incestueux, Mordred. Avec ce fils, elle se dressera contre le Roi et amènera la désolation sur la terre désunie. La quête du Graal sera l'ultime espoir de rédemption du royaume.

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Cette œuvre violente, baroque et lyrique, aux images somptueuses, est une adaptation fidèle du Morte d'Arthur, de Sir Thomas Malory, datant de 1485

L'atmosphère très sombre et mystérieuse du film, particulièrement réussie, doit beaucoup aux musiques de Richard Wagner (habilement exploitées par le réalisateur) : le prélude de Tristan et Isolde, celui de Parsifal, et surtout la Marche funèbre de Siegfried tirée du Crépuscule des Dieux. Le célèbre prélude O Fortuna de la cantate Carmina Burana de Carl Orff est également entamé à plusieurs reprises, magnifiant les scènes héroïques.

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Casting

Réalisation

Réalisateur John Boorman

Acteurs

Roi Arthur Nigel Terry
Morgane Helen Mirren
Guenevere Cherie Lunghi
Perceval Paul Geoffrey
Merlin Nicol Williamson
Mordred Robert Addie
Uther Pendragon Gabriel Byrne
Leondegrance Patrick Stewart

Production

Producteur John Boorman
Producteur associé Michael Dryhurst
Producteur exécutif Robert A. Eisenstein / Edgar F. Gross

Scénario

Scénariste John Boorman / Rospo Pallenberg

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Vu sur www.ed-wood.net :

En tant que fan absolu de la légende du Roi Arthur et de tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin, je ne peux qu'avouer ma passion pour le Chef-d'Oeuvre de John Boorman. Ce film est certainement l'une des plus belles œuvres du 7e Art, l'une des plus parfaites aussi. Et c'est l'une des meilleures adaptations du mythe, tout support confondu. En une symbiose mirifique d'images hallucinantes, de musiques fabuleuses, d'acteurs magnifiques et d'intelligence, les légendes des chevaliers de la table ronde, trouvent leur plus splendide incarnation. Il n'y a pas grand chose à dire sur Excalibur, le film parle de lui-même sans nécessiter de grandes dissertations.

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Une œuvre qui raconte la fin d'une époque, au moment où les anciennes croyances, les anciennes magies sont remplacées par le Dieu unique. Cette période fantastique où se cotoient mille et une légendes est décrite avec beaucoup de finesse par Boorman. Et c'est l'aspect le plus intéressant du film, cette transition entre deux mondes, quand le Dragon se tait, que les magiciens s'endorment, que se perdent les mythes des premiers âges et que vient le temps des Hommes. Excalibur, et c'est là tout le génie de cette adaptation, n'a rien d'un film Chrétien, au contraire. C'est une grande œuvre Nietzschéenne où triomphe la volonté des hommes. Le Graal sert le Roi, celui dont la volonté et la Terre ne font qu'un. Certes il y a l'idée d'un sacrifice propre à ouvrir la voie pour une humanité nouvelle, un sacrifice et une résurrection (comme le dit la légende : Rex Quondam Rexque Futurus). Excalibur et 2001 seraient-ils étroitement liés ? Sans doute. En tout cas, le film de Boorman, sans être rébarbatif, se permet quelques moments de philosophies délicats entre deux scènes de barbarie. En cela il est parfaitement secondé par un Nicol Williamson tout simplement génial dans chacune de ses apparitions et qui restera à jamais comme l'incarnation parfaite du magicien/philosophe/ prophète/comique/protecteur Merlin. Le film ne serait sans doute pas aussi réussi sans cet acteur fabuleux.

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Si Excalibur touche à ce point l'imaginaire du spectateur, c'est sans doute parce qu'il prend son inspiration dans des mythes fondamentaux de la civilisation occidentale et finalement aussi du monde entier. Car lorsque l'on découvre des œuvres comme Zu et The Blade de Tsui Hark, The Bride With White Hair de Ronny Yu ou Les Sept Samouraïs de Kurosawa, on retrouve les mêmes sensations que devant le film de Boorman. Il y a une mythologie très puissante du guerrier, de la magie, des monstres et des merveilles. C'est cette imagerie collective qui a assuré le succès culte du Seigneur des Anneaux de Tolkien (grand architecte de légendes s'il en est) et qui assurera sans l'ombre d'un doute le succès tout aussi culte de l'adaptation cinématographique de cet ouvrage fondamental par Peter Jackson. Excalibur est une splendide illustration de ces références qui hantent bon nombre d'esprits. Et si Boorman flirte souvent avec la faute de goût, il s'en sort toujours à la force de l'image sublime et du symbole primordial. Et comme je le disais plus haut, sa plus grande réussite thématique dans ce film est de revenir le plus possible au source, en écorchant la surface chrétienne pour découvrir les inspirations profondes des mythes arthuriens qui eux-mêmes s'inspirent de légendes plus anciennes, aussi bien celtes que greco-romaines et donc asiatiques. Excalibur en utilisant un médium populaire, semble nous réapprendre à considérer le Mythe pour ce qu'il est : une indispensable nourriture spirituelle.

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Mais Excalibur est aussi un grand spectacle, très riche, très impressionnant, en particulier grâce à une photographie de toute beauté, digne des meilleurs Kubrick. Kubrick encore, auquel on pense beaucoup dans cette recherche de l'adéquation entre les images et une musique déjà existante. Boorman réussie avec un brio incroyable cette symbiose, en particulier lors d'un final hallucinant où l'action et le montage du film sont dictés par des extraits de la Mort de Siegfried de Wagner. Boorman a utilisé ce passage magistral du Crépuscule des Dieux (référence toujours) dans son intégralité, sans coupes ni accélération et l'extrait lie toute la séquence finale ainsi que le générique de fin en une durée parfaite. Extrêmement impressionnant. Tout aussi formidable et beaucoup plus connues sont les chevauchées au son des Carmina Burana d'Orff, plus emphatiques que les discrets échos du Prélude de Parsifal (encore de Wagner) qui viennent pourtant soutenir certains des plus beaux instants du film. En clair, la bande son participe grandement à la perfection de l'oeuvre.

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Et donc, ce final, dont la beauté plastique, la richesse symbolique et la force émotionnelle ne peuvent que transporter le spectateur ; ce final est l'accomplissement du Crépuscule des Dieux/Mythes, et l'Aube du Temps des Hommes. Merlin, endormi, lien entre le Dragon (lui aussi endormi, cette force vive et animiste de la Nature) et les Hommes, incarne la promesse que la Magie sera toujours présente dans les rêves des Hommes... ou dans leur cauchemars... Lancelot, l'Homme déchu par son péché, mais repenti par son honneur, en devenant l'idéal chevaleresque, signe paradoxalement la fin du Moyen-Age et de valeurs vouées à l'extinction. Perceval, l'Homme tel que Merlin l'annonçait, perdu entre le réel et le mystique, impuissant face à la Nature et donc obligé de faire retour sur lui-même pour ouvrir des temps nouveaux, c'est en lui-même que Perceval trouve le Graal. Et Arthur, le lien entre les deux ères, invitant par son immortalité supposée à poursuivre indéfiniment les quêtes humaines, à trouver la sagesse/la force dans l'intériorité et à l'exprimer ainsi pleinement dans l'extériorité ; ainsi Arthur triomphe de la superstition, de l'illusion, de l'orgueil, etc... toutes les chimères de l'Homme incarnées par Mordred. Triomphe discret, victoire solitaire, conclusion mélancolique car toujours à recommencer...

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Si on ajoute à cela des acteurs fabuleux (et pas seulement Williamson, Nigel Terry ou Gabriel Byrne s'avèrent presque aussi excellents), le découpage du film qui lui assure un rythme soutenu sans pour autant virer au fouillis, des idées de mise en scène vraiment géniales (que ce soit dans les plans ou dans les éclairages), une histoire connue mais retravaillée dans le but d'en tirer la plus pure essence (quitte à parfois ne miser que sur le symbolique), un nombre phénoménal de moments forts, etc... on obtient un Chef-d'Oeuvre Absolu, indémodable, à la fois figé dans sa perfection et extrêmement vivant. Excalibur est le point d'orgue de la carrière très inégale de John Boorman, qui est capable du meilleur (Délivrance) comme du pire de chez pire (Zardoz) et qui semble avoir été exalté, voire dépassé par son projet monstre. Quand le 7e Art affirme son Sublime.

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Les différentes affiches :

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La légende du Saint Graal :

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Le Saint-Graal de la littérature médiévale européenne est l'héritier sinon le continuateur de symboles de la religion celtique préchrétienne: le chaudron du Dagda et la coupe de souveraineté.

Ce qui explique que cet objet merveilleux soit souvent un simple plat creux porté par une pucelle. Parmi ses innombrables pouvoirs il possède, outre celui de nourrir (don de vie), celui d'éclairer (illuminations spirituelles), celui de rendre invincible La Quête du Saint-Graal. Cette Quête exige des conditions de vie intérieure rarement réunies. Les activités extérieures empêchent la contemplation qui serait nécessaire et détournent le désir.

Il est tout prés et on ne le voit pas. C'est le drame de l'aveuglement devant les réalités spirituelles, d'autant plus intense qu'on croit plus sincèrement les rechercher. Mais on est plus attentif aux conditions matérielles de la recherche qu'à ses conditions spirituelles. La Quête du Graal inaccessible symbolise, au plan mystique qui est essentiellement le sien, l'aventure spirituelle et l'exigence d'intériorité, qui seule peut ouvrir la porte de la Jérusalem céleste où resplendit le divin calice. La perfection humaine se conquiert, non pas à coup de lance comme un trésor matériel, mais par une transformation radicale de l'esprit et du cœur.

Il faut aller plus loin que Lancelot, plus loin que Perceval, pour atteindre à la transparence de Galaad, vivante image de Jésus-Christ.

Au-delà de la de la pure recherche symbolique, le Saint-Graal est un fait historique plein de mystères tous liés à plusieurs traditions ésotériques. Lorsque l'on aborde la recherche sur le Saint-Graal, il n'est pas possible d'ignorer Marie-Madeleine et Joseph d'Arimathie. Quels sont les liens entre le Saint-Graal et Marie-Madeleine ?
Que penser des ces églises qui nous présentent le Saint-Graal sur leurs autels ?
Pourquoi le Saint-Graal implique-t-il tant de mystères liés à la religion catholique ?

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Le mythe d'Arthur, de la Table Ronde et du Graal

Merlin, conseiller du roi use de sa magie pour que naisse Arthur, futur roi de grande et petite Bretagne. Après avoir extrait l'épée Excalibur de son fourreau de pierre, Arthur fonde la Table Ronde et lance ses chevaliers dans l'aventure du Graal.

Après avoir unifié son royaume, Arthur épouse Guenièvre, fille du roi Léodegan de Carmélide et crée la fraternité de la Table Ronde, autour de laquelle se réunit le meilleur de la chevalerie. Les preux chevaliers partagent leur vie entre la cour d'Arthur et la solitude sur les chemins périlleux de l'aventure. Ils font promesse de ne se dérober à aucun des dangers ou des enchantements qui se présentent à eux.

La plus fascinante de leurs aventures s'ordonne autour de la Quête du Graal, une coupe sacrée et mystérieuse porteuse de tous les bienfaits du monde. De cette coupe, on a souvent prétendu qu'elle avait recueilli le sang du Christ. Mais la civilisation chrétienne, dans son approche ésotérique, ne saurait se prévaloir d'aucune paternité sur un symbolisme que l'on retrouve tant en Occident (sous sa forme celtique) qu'en Orient.

La quête du Graal
Parmi les chevaliers qui partirent à sa recherche, on trouve Gauvain, Perceval et surtout le Breton continental Lancelot du Lac, ainsi nommé parce qu'il a été élevé par Viviane, fée des eaux et Dame du Lac. La passion de Lancelot, pourtant le meilleur des chevaliers, pour la reine Gueniève, le rend indigne de trouver le Graal. Perceval, son écuyer, apercevra la lumière du Graal mais ne saura pas poser la question qui aurait permis d'en percer le secret. Galaad, le fils de Lancelot, en aura la révélation, mais il en mourra.

Au chateau de Comper
Au coeur de la Forêt de Brocéliande, dans un site chargé d'histoire et de légendes, au Château de Comper, se trouve aujourd'hui le centre de l'Imaginaire Arthurien. Un lieu magique où, par une volonté de quelques passionnés, vit encore la légende d'Arthur. Le centre s'est donné pour vocation d'honorer les oeuvres modernes ou anciennes consacrées au légendaire de la Table Ronde et d'en favoriser la diffusion auprès du public. Le Château de Comper, en Brocéliande, est aujourd'hui un lieu de mémoire extraordinaire, un réservoir d'images et de références indispensables, un endroit où la présence des aventuriers du Graal semble presque réelle.

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Sources : wikipedia, ed-wood, allocné, premiere, bretagne.com...
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Messagepar hellboychess » Mardi 29 Janvier 2008 09:20

Bon, j'ai pas tout lu ( :oops: ) par flemme, mais c'est un superble film.
Donc +1 :lol:

Anecdote : il faut savoir que toutes les armures plus brillantes que ma bagnole que l'on peut voir dans le film ne sont qu'anachronismes. Tout comme les épées souvent utilisées qui ne sont pas le type que l'on trouvait à l'époque.
Et le truc marrant, c'est que c'est en regardant des bonus d'une parodie arthurienne (kaamelott) qu'on l'apprend :lol: .
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Messagepar BrotherBosco » Mardi 29 Janvier 2008 11:00

Un des meilleures films jamais vu, au moins quand j'étais gamain :oops:
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Messagepar BrotherBosco » Mardi 29 Janvier 2008 11:01

Analnafrach utwasbethud doch jel diende :P
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Messagepar backtattoo » Mardi 29 Janvier 2008 11:29

BrotherBosco a écrit :Un des meilleures films jamais vu, au moins quand j'étais gamain :oops:

++Euh, + 1 :wink: serais curieux de le revoir!

Un film, avec un peu moins de mythologie mais pas loin de cette époque, La chair et le sang, de Verhoeven...toujours assez trash par certains aspects, Rugter Hauer excellent, mais il a tout de même énormément vieilli!!!
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Messagepar Farlen » Mardi 29 Janvier 2008 11:41

Je crois qu'au dernier comptage, j'ai dû voir ce film 17 ou 18 fois, tous supports confondus : au cinéma dès qu'il repassait, puis première K7 vidéo achetée, premier DVD acheté...

Pour l'anecdote, c'est également avec ce film que j'ai découvert Wagner dont je suis devenu un amateur relativement éclairé. Je me souviens d'ailleurs qu'étudiant, j'économisais semaine après semaine pour m'acheter les coffrets de la Tétralogie en Deutsche Gramophon (450 Fr chaque à l'époque !) que j'écoutais religieusement dans ma piaule en lisant les paroles des livrets. Où l'on découvre que Wagner était l'un des compositeurs les plus subtils qui fussent, à mille lieues de la tonitruante chevauchée des Walkyries à laquelle on le réduit trop souvent (combien de nuits me suis-je endormi sur les dousses volutes sonores des « Murmures dans la Forêt » ?). Dès que j'eus un magnétoscope, j'enregistrai ensuite chaque année les versions du Ring (ma préférée est celle du Chéreau/Boulez) et des autres opéras que la chaine Arte avait pris l'habitude de diffuser systématiquement l'été.

Autre conséquence de ce film — ô combien initiateur pour moi —, cette passion pour les mythes arthuriens que j'entretins des années durant. Vous seriez surpris du rayonnage qui leur est consacré dans ma bibliothèque. On y trouve même quelques ouvrages désormais introuvables... où puisait d'ailleurs allègrement un pote qui en fit son sujet de thèse. De là, je glissai progressivement vers cette autre oeuvre magistrale qu'est l'Anneau du Nibelung — où je retrouvai Wagner —, puis vers les grandes sagas nordiques (Edda de Snorri, etc.), notamment à la faveur des ouvrages de Regis Boyer. De fil en aiguille, j'en vins à m'intéresser aux grande cosmogonies, puis à ce passionnant sujet qui consiste à comparer les mythes fondateurs de différentes civilisations (Sumer étant la dernière en date).

Et tout ça prend dans sa source dans un unique film : Excalibur ! C'est dire s'il me tient si particulièrement à cœur.

Alors pour le plaisir, entonnons cette formule si souvent répétée dans ce petit joyau et qui donne (phonétiquement) :

Anal nafrarth, urlfath bethelt, duriel dien'veh !

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Messagepar Farlen » Mardi 29 Janvier 2008 11:45

BrotherBosco a écrit :Analnafrach utwasbethud doch jel diende :P


Aha ! Tu m'as précédé pendant que je rédigeais mon message. :D

Je ne sais pas s'il existe une transcription « officielle », mais je constate que cette formule t'a autant marqué que moi. :D

@+ Farlen
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Messagepar BrotherBosco » Mardi 29 Janvier 2008 11:58

BrotherBosco a écrit :Analnafrach utwasbethud doch jel diende :P


:P Excalibur forever :)
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Messagepar Farlen » Mardi 29 Janvier 2008 12:01

Trouvée sur imdb,la transcription phonétique :

/ana:l nathrakh, u:rth va:s bethud, dokhje:l djenve:/

Ce serait une adaptation de la phrase irlandaise :

Anál nathrach, orth’ bháis’s bethad, do chél dénmha !

qui évoque le « Souffle du Dragon, charme de vie et de mort... »

À invoquer avec modération pour obtenir une quinte flush...

@+ Farlen
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Messagepar didier » Mardi 29 Janvier 2008 12:27

Longtemps mon film préféré, premier achat d'un DVD également. Les armures sont rutilantes c'est vrai, mais les combats sont très réalistes, ou se melent lenteur du au poids des armes, boue et sang.
www.yog-art.fr

blog sur mon séjour à vegas en 2007 et 2009 ! http://cacommencefort.blogspot.com/

Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
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Messagepar hellboychess » Mardi 29 Janvier 2008 12:56

backtattoo a écrit :
BrotherBosco a écrit :Un des meilleures films jamais vu, au moins quand j'étais gamain :oops:

++Euh, + 1 :wink: serais curieux de le revoir!

Un film, avec un peu moins de mythologie mais pas loin de cette époque, La chair et le sang, de Verhoeven...toujours assez trash par certains aspects, Rugter Hauer excellent, mais il a tout de même énormément vieilli!!!

Je l'ai en DVD ma loute... Si ça te tente :wink:
Je te prépare ça pour un prochain papainf/bertido tour.
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Messagepar BrotherBosco » Mardi 29 Janvier 2008 12:59

Je l'ai un dvd aussi, ce film me donne les frissons rien que d'y penser :)
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Messagepar hellboychess » Mardi 29 Janvier 2008 13:08

Totalement en phase avec toi, noble Farlen, en ce qui concerne Wagner...
L'Anneau du Nibelung est une oeuvre qui a marqué ma jeunesse.
Je me souviens encore d'un soir, tout gamin et devant la téloche, à regarder ce qui fut mon premier opéra. Je devais avoir 10 ans maximum. Nostalgie, quand tu nous tiens...

Je suis également assez accroc à la mytholgie arthurienne (pas aussi passionné que toi tout de même) ainsi que la mythologie nordique.

Elles sont d'ailleurs pour une grande part, sources d'inspiration des grandes oeuvres de Fantasy modernes (dont l'inévitable et ultra cultissime "Seigneur des Anneaux" de Tolkien. Mais aussi le Silmarillion et autres romans du Grand JRR).

Je cherche à ce propos, une édition des légendes arthuriennes, adaptée pour les enfants (10/11 ans) pour mon fiston, fan également.
Aurais-tu une édition à me conseiller mon cher Farlen ?
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Messagepar backtattoo » Mardi 29 Janvier 2008 13:08

hellboychess a écrit :
backtattoo a écrit :
BrotherBosco a écrit :Un des meilleures films jamais vu, au moins quand j'étais gamain :oops:

++Euh, + 1 :wink: serais curieux de le revoir!

Un film, avec un peu moins de mythologie mais pas loin de cette époque, La chair et le sang, de Verhoeven...toujours assez trash par certains aspects, Rugter Hauer excellent, mais il a tout de même énormément vieilli!!!

Je l'ai en DVD ma loute... Si ça te tente :wink:
Je te prépare ça pour un prochain papainf/bertido tour.
*

Thanks Pierrot, avec plaisir ;-)
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Messagepar hellboychess » Mardi 29 Janvier 2008 13:09

BrotherBosco a écrit :Je l'ai un dvd aussi, ce film me donne les frissons rien que d'y penser :)

Du coup, je sais quoi (re)regarder ce soir :lol:

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